MAGO DE OZ Rarezas [ 2006 ] |
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Durée : 45:33+66:00 Style : Heavy metal folk |
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Chronique : 12 décembre 2006 , réalisée par S.Y.L. | ||||
Tirliguediguedon ! les joyeux drilles de Mago de Oz sont de retour, alors prêts pour une nouvelle leçon de farandole ? alors que beaucoup en ces périodes de fêtes optent pour la traditionnelle opération commerciale du non moins traditionnel best of de Noël, les espagnols nuancent un peu avec « Rarezas », qui se révèle comme n’être en fait qu’un vrai/faux nouvel album, explications ci dessous. Rarezas, sous sa version limitée regroupe en effet sur un premier disque une grande partie des singles effectivement déjà édités au cours des années précédentes, avec toutefois quelques variables agréables, comme des versions acoustiques ou en anglais. Le deuxième disque quand à lui montre un visage plus original, avec notamment des reprises de fort belles factures. Pour ceux ne connaissant pas encore Mago de Oz, et bien, prenez un heavy métal survolté, ajoutez quelques violons, flûtes et un bel esprit de folie festive, et vous aurez prêt à déguster le métal sauce ibérique ! car c’est la fête sur Rarezas, voir même la foire totale, avec des titres déjantés comme « Resacosix en Hispania » ou « Donde el corazon te lleve », où le chanteur laisse exploser tout son hum…talent vocal ; oui, on peut le dire, le bougre se déchire sur cette chanson (à prendre au second degré bien entendu), soit plus de 5 minutes de franche rigolade ! sans oublier un « Pijo, comeme la polla », au refrain punk…alors que « Quijote y sancho » intègre des parties jazzy. Oui, la bonne humeur est de mise sur ce premier disque, également truffé de petit clins d’œil (tiens, mais n’est ce pas le thème de « la panthère rose ?), intercalée de très belles parties acoustiques ou le mélange violon et flûte en douceur produit toujours sont petit effet. L’effet de surprise demeure donc même pour les fans possédant déjà tous les singles du groupe, d’autant que le deuxième disque se révèle encore plus étonnant. Sur celui-ci sont en effet présents un « Man on the silver mountain » avec Doro Pesch, puis deux réussites totales en la présence du magnifique « Strange world » d’Iron Maiden tout en harmonie, puis un « Whole lotta love » de Led zeppelin (avec flûtes) qui claque ! Rarezas s’achève par quatre titres live (la qualité sonore étant à déplorer sur « Molinos de viento », enregistré au festival Rock machine). Certes, vingt nouveaux titres à part entière de Mago de Oz auraient été plus enthousiasmants, mais Rarezas possède malgré tout quelques petites perles à découvrir et pour le reste, l’ambiance festive est toujours bien là. |
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