TAROT Crows fly back [ 2007 ] |
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Durée : 46.48 Style : Hard’n heavy |
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Chronique : 08 décembre 2006 , réalisée par S.Y.L. | ||||
Qui dit heavy métal finlandais pense immédiatement à de grandes envolées de solos claviers et guitares à la frontière du mur du son, et bien que neni en ce qui concerne Tarot, attention, que ce qui ne connaissent pas soient prévenus ! Car si le petit mais néanmoins très visible sticker sur la pochette annonce glorieusement « featuring Marco Hietala from Nightwish », pas de power heavy ici, encore moins de heavy symphonique ; en revanche, les auditeurs curieux trouveront dans ce "Crows fly black" un très fort goût de heavy métal old school fortement teinté de hard rock. Judas priest et Iron maiden s’y côtoient sans complexe, surtout au niveau des vocaux, où par moment il devient nécessaire de repasser le morceau pour être sûr que ce n’est pas Bruce Dickinson qui chante. Bien entendu, tant qu’à avoir une « personnalité » dans son line up, autant mettre le talent de celle-ci en valeur. Tarot régalera donc les amateurs de basse (dont je suis) avec des compositions où celle-ci est plus que mise en évidence. Tiens, il y a aussi un petit coté Primal Fear lorsque le tempo s’accélère, mais celui ci ne le fait que très rarement, le rythme conservant en effet une lenteur très hard rock (le batteur doit s’ennuyer), et le vieux son guitare qui résonne accentue davantage cette dominance sonore. L’école finlandaise ne se fait que très peu entendre, à travers quelques rares solos guitares…bien trop rares pour relever des titres un peu fades, voir même carrément vieillots, l’effet fin de chanson façon « fondu » n’arrangeant rien. Tarot tente toutefois de rompre avec l’élément de répétitivité qui peut vite frapper cette catégorie musicale en plaçant de nombreux éléments sonores dans ses compositions : changements de rythmes, passages aux claviers…bien vu, mais l’originalité n’est tout de même pas au rendez vous. Tarot compte donc une œuvre de plus dans sa discographie déjà bien fournie, mais malheureusement, si "Crows Fly Black" n’est pas un mauvais album, il se révèle sans surprises et demeurera sans doute un peu inaperçu dans celle-ci. |
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