A LIFE ONCE LOST A great artist [ 2006 ] |
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Durée : 33.56 Style : Death core |
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Interview : | ||||
ORIGINALITE |
TECHNIQUE |
PRODUCTION |
EMOTION |
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Chronique : 04 décembre 2006 , réalisée par SINISTRE.13 | ||||
Le syndrome de la page blanche ça vous dit quelque chose ? quoi de plus terrible pour une personne qui écrit de se retrouver confronté à ce phénomène bien connu des écrivains ! Comment ne pas se sentir mal à l’aise et impuissant devant son écran ou sa feuille blanche, à chercher et rechercher l’idée, le déclic qui vous sortira de cette galère…. Il en aura fallu du temps pour qu’enfin quelque chose se passe, il en aura fallu des écoutes et réécoutes du dernier album des américains de A life once lost « a great artist » pour qu’un semblant d’idée, de forme se dessine enfin ! Il faut dire que le metal plus que complexe et répétitif qui est proposé, n’incite pas forcément à la rêverie, mais aurait plutôt tendance à pousser l’auditeur au-delà des limites du tolérable tant les structures des différents titres ne reposent sur rien de précis ou plutôt sur rien de vraiment solide ! En effet cet album pour vous donner une image pourrait etre comparé à un bateau perdu au beau milieu de nulle part, pris dans la déferlante, ballotté telle une coquille de noix, toujours en mouvement ! Pas une seule minute pour se raccrocher à quoi que ce soit ! Vous avez le mal de mer ? Moi aussi ! Chapeau bas au batteur cependant qui tel un marin de haut vol et pour le plus grand plaisir des amateurs du genre fait preuve d’une incroyable habileté et maîtrise son art à la perfection ! J’en veux pour preuve des changements de rythmes incessants, des breaks toutes les millisecondes, vraiment une très belle performance de sa part, il tient d’ailleurs soit dit en passant à lui seul une grande partie des différents titres. Les autres moussaillons se révèlent malgré tout un ton légèrement en dessous, leur jeu plus conventionnel impressionne moins de prime abord, même si eux aussi semblent etre d’excellents techniciens…. Niveau production c’est du tout bon, un son clair et précis manquant un peu de puissance par instant, mais qui s’avère relativement stable, et ne gâche rien, bien entendu difficile de ne pas échapper aux sempiternels rapprochements avec les autres formations dans le même genre je pense en particulier et surtout à Zao car des similitudes troublantes existent, notamment au niveau du chant qui dans les aigus se révèlent etre une copie parfaite du beugleur en chef Daniel Weyandt. La comparaison ne s’arrête malheureusement pas la, et le connaisseur aura du mal à ne pas voir en A life once lost qu’une pale et maigre copie de ceux-ci. Impressions mitigées donc, car si la qualité indéniable des musiciens n’est pas à remettre en cause, l’on peut en revanche se poser la question de savoir si cet opus ne possède pas en son noyau le terrible ver de l’ennui, car trente trois minutes c’est court et c’est long parfois, mince c’est encore la poussière qui va etre contente… ou la pharmacienne … quel mal de tête ! |
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