RECUEIL MORBIDE Waste of senses [ 2006 ] |
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Durée : 43.44 Style : Death – grind |
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TECHNIQUE |
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EMOTION |
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Chronique : 03 décembre 2006 , réalisée par SINISTRE.13 | ||||
Il existe dans notre corps une hormone très présente et déterminante dans l’évolution physique et mentale de ce qui pourrait ou non faire de vous un homme lors de votre naissance : elle se prénomme testostérone ! Il est évident que les cinq fous furieux dont j’ai eu la délicate mission de disséquer sous toutes ses formes l’anatomie étrange de leur dernière défécation sonore, possèdent ce que l’on appelle dans le jargon des chercheurs de l’extrême une énorme paire de « corones » bien accrochés et dont on peut en etre sûr bon nombre de congénères de la même espèce rêveraient de posséder ne serait ce qu’une infime partie ! Virulence, violence, puissance et annihilation voici en quelques mots ce qui pourraient résumer le dernier album en date du recueil morbide ! Excellent nom que celui ci au vue de la déflagration que vos feuilles de choux vont subir à l’écoute de « waste of senses » ! Nos petits frenchies ont mis les petits plats dans les grands pour nous concocter un met de choix, un met à la Française serais je tenté de dire ; où la finition est aussi importante que le goût, où le propos compte autant que la musique, affirmant sans crainte son identité en alternant textes en anglais et en français notamment sur le très bon « 4 saisons » ainsi que sur le très direct « crève » dont les sonorités très maladives raisonnent comme une sentence ! A coup sur bon nombre de têtes vont tomber lors des futures prestations scéniques de nos amis ! Car avec une batterie aussi précise et rapide, une basse tout aussi inspirée et des guitares promptes à dépecer n’importe quel mammifère se présentant devant elle ; il y a fort à parier que peu de gens survivent ! Quelle folie que de donner en pâture à nous pauvres âmes damnées et amatrices de chair fraîche une telle œuvre sanguinolente, mais comme le dit si bien maître cochonnaille « pas de pitié pour les bêtes grasses » …. Voilà pourquoi il devient maintenant urgent de s’intéresser de très prêt à cette formation qui depuis l’année 2000 ne cesse de sortir à intervalle régulier des opus qui valent vraiment le détour et dont la progression particulièrement impressionnante résume à elle seule ce dont est capable Recueil Morbide à l’instant où s’achève cette modeste chronique. |
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