Dissimulation nous vient de Lituanie et sont signés chez Ledo Takas, label Lituanien également. Le groupe est assez ancien, puisqu’il existe depuis 1993 et est apparemment assez controversé là bas. Il a deux démos et un album à son actif. Il nous présente donc ici son deuxième opus « Prakeikimas », « Damnation » en Lituanien.
L’album débute sur une plage digne d’une musique de film du genre de Philipp glass ou Danny Elfmann, vraiment très sympathique. Je me dis que ça s’annonce bien, mais le morceau suivant me fait déchanter. Au début ça sonne à la Naglfar, mais après une looooongue intro (2 minutes et quelques quand même), la musique se révèle être un mélange de Black et de Thrash souvent old school, qui devient rapidement trop répétitif et du coup assez ennuyeux à la longue. Un coté plutôt folklorique à la finnoise vient également pointer son nez par moment.
Le chant est assez bizarre, les textes sont en lituanien avec les « r » très roulés qui donnent un coté un peu spécial, on a l’impression que c’est Gomez de la famille Adams au micro. Parfois les voix sont doublées de chants clairs, assez immondes, on se demande si le chanteur était sobre. Ses voix black sont par contre puissantes et bien placées, il me fait penser à un Abbath version hispanique, un Adams doom occulta quoi.
Les guitares sortent de bons riffs toujours très thrashys, mais les guitaristes nous placent surtout pas mal de rythmiques dans le genre de celles des premiers Metallica ou Sepultura. Je vous l’ai dit c’est très old school. Le problème est surtout que tous les riffs sont bien trop répétés et qu’ils sonnent souvent pareil.
La production est plutôt bonne et convient bien au style. On entend bien les deux guitares qui bénéficient d’un son bien puissant.
Dissimulation nous prouve, mais on le savais déjà, qu’on peux faire un album avec très peu de riffs, ça reste très lassant, puisque bien trop répétitif et comme les ambiances ne sont pas dans le style de celles de Satyricon, grand utilisateur de ce genre de choses, que ça sonne vraiment déjà vu des milliards de fois, l’album passe bien mais on en redemande pas forcément. Bref pas de quoi se lever la nuit.
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