AZARATH Diabolic Impious Evil [ 2006 ] |
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Durée : 30.87 Style : Brutal Death Black |
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Chronique : 30 novembre 2006 , réalisée par | ||||
La scène Polonaise regorge, vous le savez de groupes de qualité que l’on ne présente plus - non n’insistez pas, bon allez je vais le faire après - dont la technicité est toujours un élément important. Azarath a été formé en 2000 et on retrouve du beau monde puisque Inferno, batteur de Behemoth, Trufel de Yattering nouvellement recruté comme deuxième guitariste et Bart de Damnation font partie du line up. Le groupe a donc de l’expérience surtout qu’il a notamment participé à la tournée de Vader en 2002 pour « Révélation » et nous parlerons ici de son troisième album après DEMON SEED et INFERNAL BLASTING en 2003. On pourrait dire qu’ils reviennent et qu’ils ne sont pas contents, sortez les bracelets à clous et préparez vous ça va dépoter. Ici on ne fait pas dans la dentelle, dès le début on reconnais le style d’Inferno, quel jeu et quelle précision mes aïeux, ça met une claque. Sa vitesse dans Béhémoth est exploitée de la même façon et on retrouve son jeu de cymbale caractéristique, ses breaks sur les passages « ambiants», qui font tout de suite penser à Behemoth, surtout que le jeu des guitaristes aide pas mal à ça, c’est typiquement Polonais et Trufel est toujours aussi bon. La voix est excellente, on comprend bien ce que dit le chanteur, qui à vraiment de bons placements de voix. Du bon gros Brutal Death Polonais, avec touche black comme on aime (pas vous ?), puisque la musique me fait penser à un mélange entre Behemoth, Yattering, Crionics et Hate. Si vous êtes fan vous êtes obligés d’aimer. Contrairement à pas mal de productions américaines, je trouve que le style se laisse écouter plus longtemps sans lasser ou nous filer un gros mal de tête au bout de plusieurs écoutes consécutives et est surtout plus original. L’album comporte 10 morceaux d’une intensité extrême dans lesquels à chaque fois la précision, la technicité et la violence sont présentes, c’est très carré et bien exécuté. Le son n’est pas aussi propre qu’un « Demigod » de Behemoth, mais il est puissant et on entend bien tous les instruments qui sont bien placés dans le mix. Les morceaux s’enchaînent bien, on n’a pas le temps de souffler et l’album est à peine passé qu’on a envie d’y retourner. 30 minutes, c’est trop court, on en redemande. Tout comme Crionics on a affaire à une imagerie plutôt Black, ici on est evol et les enfers sont a portés de main. Le visuel toujours plutôt True est ici épuré au maximum. Un album énorme qui nous fait encore plus attendre le prochain Behemoth avec impatience pour retrouver le jeu de batterie dévastateur d’Inferno. Fan de la Pologne ruez vous sur l’album, vous ne le regretterez pas. Ce groupe est en passe de devenir tout comme ses collègues cités plus haut, un des meilleurs groupes polonais. Bon maintenant je vais retirer mes clous, c’est lourd ces trucs là ! |
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