FRANKENSTEIN DRAG QUEENS The Late Late Late Show [ 2006 ] |
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Durée : 28.30 Style : Punk / Metal |
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Infos : | ||||
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TECHNIQUE |
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Chronique : 30 novembre 2006 , réalisée par ORPHANAGE | ||||
Initialement sorti en 1996, le premier album du groupe du chanteur des Murderdolls, aujourd’hui officiant dans son projet solo Wednesday 13 ressort le 4 Décembre sur le label 'I Used To Fuck People Like You In Prison' (notez la finesse du nom !). Pour être vraiment sincère, ce genre de musique n’est pas vraiment ce que je préfère, et je ne peux pas prétendre avoir une grande sensibilité en ce qui concerne la vague du Punk Horrifique. Etrangement, j’ai réussi à écouter ce « The Late Late Late Show » sans trop de mal...ceci étant probablement du à la brièveté du disque (même pas une demi-heure !). Explications… Puisque quand commence en trombe le furieux « Galactic Chicken Shit », totalement punk dans l’esprit, production sale mais parfaitement compréhensible, riffs ultra simples, on adhère assez facilement. Alors qu'à l’évidence on n’écoutera pas cet album très souvent, on se rend compte que les refrains sont fulgurants et fédérateurs, interprétés par la voix hargneuse et désinvolte du chanteur, et un menu plaisir pas du tout désagréable nous submerge. Le groupe vise une efficacité incroyable qui fonctionne car ne s’étendant pas trop en longueur (ce qui lui aurait été fatal), et même si les guitares fonctionnent très mollement, les rythmiques vitaminées et les vocaux simplistes et enthousiastes rendent le tout vraiment rafraîchissant. Les compositions sont simplissimes, sans harmonie, sans mélodies, juste des riffs Punk sauvages et entraînants, et tout repose sur l’accroche générale : finalement, ça fonctionne assez bien (« The God I Am »). Frankenstein Drag Queens s’inscrit droit dans une culture purement Américaine, exploitant l’imagerie Horrifique second degré très en vogue dans les comics, est très loin de se prendre au sérieux et compose avec une indéniable spontanéité, ce qui se ressent immédiatement à l’écoute des 10 tubes de cet album. On peut contester la profondeur de la démarche, il n’y a derrière cette grande énergie qu’une envie de s’éclater et de mettre en musique des sentiments politiquement incorrects, en contestation d’une société américaine parfois trop puritaine, mais puisque à court terme, tout cela ne s’avère absolument pas dérangeant, pourquoi se priver ? Il est fort probable que des fans du genre trouvent ce qui leur plaît et un univers qu’ils recherchent ardemment dans cet album, et ce malgré une démarche artistique peu développée. Le niveau technique est loin d’être transcendant mais le genre ne demande pas plus ; la production est sale, mais cela correspond bien à l’esprit du groupe. On pourra alors reprocher au groupe de produire des titres sans réelle âme, au punch éphémère et à l’aspect surprenant contestable. Histoire d’apprécier un second degré grisant ou de secouer la tête, de se dynamiser quand on se sent mou, de toucher du doigt un esprit peu commun dans le monde de la musique, ou tout simplement de passer un bon moment s’il on aime le genre, cet album peut s’avérer de bon augure dans une discothèque. Avis aux fans de la Planète 13 ! |
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