SACHTA
Anosognosie [ 2006 ]
  Pavillon 666 - metal rock webzine
Durée : 43.50
Style : Metalcore
  Infos :
  Contact label :
  Contact groupe : Http://www.sachta.com Http://www.myspace.com/sachta
 
 Pavillon 666 - metal rock webzine ORIGINALITE
Pavillon 666 - metal rock webzine
TECHNIQUE
Pavillon 666 - metal rock webzine
PRODUCTION
Pavillon 666 - metal rock webzine
EMOTION
Pavillon 666 - metal rock webzine
  Chronique : 20 novembre 2006 , réalisée par
   
Sachta est une formation originaire de Tours et s'est formée 2001. Mais peu importe, ce qui compte c'est la musique non ? Et bien Sachta, bien que sortant son premier album, n'en est pas à son coup d'essai. Apparitions dans diverses compiles et un EP l'an dernier, des dates à tour de bras et des scènes partagées avec des groupes comme Trépalium, Gojira ou Hacride, le combo n'est donc pas tout à fait débutant.

Le ton est donné sur cette galette dès les premières notes de "Rostrum". C'est ici à un Death/core énergique et lourd qu'on à affaire. Sachta ne fait pas dans la dentelle, car ses riffs, taillés pour la scène, décapent également sur CD. Chaque instrument est à sa place, le mix est à saluer car le son est vraiment niquel. Avec des relents Thrash, des passages gutturaux ou des rythmiques Gojiriennes, Sachta varie sans toutefois s'éloigner de sa demeure. Sans être ultra-techniques, les riffs incisifs sont autant de claques car variés mais toujours dans le même esprit...et nom de dieu, ce que c'est efficace !

La voix claire hurlée ressemble à pas mal des productions actuelles, la voix grave est quant à elle plus proche du Thrash/Death à l'Américaine. On a droit à de bons passages malsains comme sur "Bury Me", sans pour autant dévier du centre principal, cette touche Deatheuse décidément plutôt Gojirienne dans l'esprit accompagnée d'une teinte coreuse en fond. Je regrette juste le son trop plastique de la grosse caisse qui est pourtant très bien utilisée, mais qui aurait pû décupler la lourdeur du tout. Autrement, le batteur montre qu'il sait taper en cisaillant ses rythmes, entre pesanteur et rapidité. On n'échappe pas au traditionnel morceau instrumental calme, ici principalement du piano (presque du Danny Elfman), ce qui ne dure pas longtemps avant qu'on prenne l'ultra-efficace "Apologize Our Heroes" dans la tête. De quoi se déboîter quelques vertèbres cervicales... J'ai bien aimé le jeu de la basse, non qu'il soit très original puisque reprennant les riffs de gratte, mais au son discret et pourtant bien présent, très porteur.

Ce skeud aux 14 morceaux m'a cependant un peu paru difficile à digérer sur la fin, car long et au final plutôt fidèle à une ambiance qui ne change pas tout au long du skeud, chose que je reproche à la majeure partie des surprods actuelles car ça s'avère lourd sur la fin. Un petit plus quand même grâce au joli growl glaireux sur "Brutal Renegade". C'est cependant regrettable que ce morceau très puissant ait été totalement gâché par le passage...rapé. Vraiment, vraiment dommage. Et pour finir, un autre passage calme et un peu sombre au piano avec "Anosognosie", qui clôt l'album.
Au final, un CD très prenant sur le début, toujours intéressant vers le milieu mais un peu indigeste sur la fin. Le groupe a le mérite d'être continuellement efficace et de bénéficier d'un bon son...dans la lignée totale de toutes les prods françaises du style en ce moment...Commencerait-on à stagner ?







AUTRES CHRONIQUES DU MEME GROUPE