HAMMERS OF MISFORTUNE The Locust Years [ 2006 ] |
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Durée : 45.00 Style : Heavy Progressif Old School |
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Interview : | ||||
ORIGINALITE |
TECHNIQUE |
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Chronique : 07 novembre 2006 , réalisée par SAVINI | ||||
Pour ce troisième album, les membres du groupe Hammers of Misfortune, fondé par le guitariste John Cobbett (Slough Feg, Gwar...), ont décidé de poursuivre la voie ouverte par leur précédant opus, le magnifique The Auguste Engine qui avait, à son époque, fait l'unanimité aussi bien auprès de la critique qu'auprès des fans de metal et de rock racé. Donc exit les influences black, y compris au niveau du chant, qui figuraient sur leur premier effort The Bastard et en route pour un mélange de heavy metal épique old school teinté d'influences lorgnant sans vergogne vers le rock progressif des années 70 à la Yes, le folk et le doom, le tout sous couvert d'une production brute mais voulue dont le caractère extrêmement chaud et organique habille à la perfection les compos. Cette musique est au premier abord complexe, les parties instrumentales sont nombreuses et apparaissent parfois de façon inopinée, mais elle reste tout de même relativement facile à assimiler pour un habitué des styles précités. Elle a surtout l'immense mérite d'être originale et intemporelle, comme pouvait l'être à son époque celle de Thin Lizzy, principale mais non unique influence du groupe. Cet album varie aussi bien les tempos que les ambiances et les voix (le mélange voix masculine et voix féminine étant pour une fois réussi même si on préférera largement la voix rauque et tellement old school de Mike Scalzi, qui est également le chanteur de Slough Feg) et contient surtout quelques hymnes absolument imparables qui, après quelques écoutes ne voudront plus sortir de votre crâne (The Locust Years et Trot Out the Dead sont à se les bouffer). Les amateurs de metal épique old school dont je fais humblement partie regretteront juste que le chant de Mike ne soit pas parfois plus envahissant parce que si morceau faible il y a, il faudra sans nul doute le chercher parmi les titres au sein desquels le chant féminin prédomine. Mais même sur ces morceaux comment rester insensible face à ses montées en puissance tellement épiques (Widow's Fall) où la virtuosité des musiciens n'a d'égale que leur capacité à se mettre au service de l'ensemble. C'est d'ailleurs là le seul défaut, mineur, de cet album. Certains morceaux sont tellement excellents que d'autres peuvent, en comparaison, paraître un poil décevants même si en ce domaine tout reste forcément relatif. Puisqu'on vous dit que ce groupe est génial, donnez lui sa chance et vous verrez que, pour une fois, l'unanimité des critiques n'est ni fortuite ni forcée. A découvrir d'urgence si ce n'est déjà fait. |
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