DIECAST Internal Revolution [ 2006 ] |
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Durée : 44.49 Style : Thrash metalcore |
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Chronique : 06 novembre 2006 , réalisée par GOHR | ||||
"Internal Revolution" porte bien son nom, car il s’est bien produit une révolution au sein de Diecast. Lors de leurs premiers albums, les américains opéraient dans le Hardcore et se sont progressivement tournés vers les Thrash pour arriver à ce qu’ils pratiquent dorénavant - le Metalcore - comme le laissait déjà supposer le dernier album en date "Tearing Down Your Blue Skies". Dès la première écoute l’on s’aperçoit que les musiciens de Diecast ont visiblement renié leur passé Hardcore. Cela se traduit notamment par la très nette diminution des rythmes syncopés, qui se font nettement plus rares qu’auparavant. Seulement quelques titres en présentent à leur break, comme paradoxalement, le morceau d’ouverture, lui-même baptisé "Internal Revolution". Ce refus de rester dans le Hardcore entraîne les musiciens dans le Trash-metal, voire même, dans le Heavy. Les riffs sont donc précis, complexes, tantôts mélodiques tantôts brutaux, parfois même purement Thrash-metal comme dans l’introduction du titre "Weakness" qui n’est pas sans évoquer Angel of Death de Slayer. Ce basculement soudain dans le Thrash a cependant permit aux guitares de rentrer dans une osmose quasi-totale tellement elles parviennent à se compléter magnifiquement ; et contrairement à avant, sont présents quelques soli comme dans "Fade Away", sûrement le morceau le plus accrocheur de l’album en raison de sa mélodie de refrain simple et efficace. La batterie aussi a subie une évolution. Elle blaste beaucoup plus que par le passé, a un jeu agressif et technique, donc propre au métal extrême - preuve une fois de plus de l’abandon du Hardcore - autant dire que le jeu du batteur actuel dépasse clairement celui de son prédécesseur. Un autre changement important se situe au niveau du chant. Les hurlements se font beaucoup plus rares que par le passé et c’est le chant clair qui prédomine : Diecast vont même jusqu’à parfois faire intervenir des chœurs légèrement sirupeux. Osons la comparaison, on pourrait croire entendre du Avenged Sevenfold, ce qui déplaira sûrement aux fans de la première heure de Diecast. Cependant ce chant est parfaitement bien maîtrisé comme l’indique le titre final "The Coldest Rain", une balade où s’entremêlent d’abord piano, violons, puis basse et batterie pour finir dans une explosion de distorsions de guitares. En conclusion "Internal Revolution" est l’album le plus déstabilisant que Diecast ait sorti jusqu’à ce jour. Les américains ont abandonnés le Hardcore au profit du Thrash/Metalcore. Diecast maîtrise à merveille ce nouveau style mais l’on peut se questionner quant à la sincérité de leur démarche. Est-ce un choix artistique qui s’est opéré spontanément ou est-ce que le groupe a délibérément décidé de suivre la mode ? Peu importe la réponse puisque cela ne retire rien aux albums passés et que "Internal Revolution" est tout de même un bon album bien qu’il ne soit pas indispensable. |
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