DSK Oppressed/Deformed [ 2006 ] |
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Durée : 40.24 Style : Death / Grindcore |
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Chronique : 24 octobre 2006 , réalisée par APOCRYPHE | ||||
Voilà un album attendu depuis pas mal de temps ! Il s’agit de Oppressed/Deformed des petits français de DSK ! Un petit condensé de death brutal et de grindcore à la frenchies : un vrai délice. DSK attaque fort d’entrée de jeu avec le titre "My Reason To Kill", parfaitement dans la tradition du grindcore agressif. En effet on découvre tout de suite dans DSK un petit côté Napalm Death qui est un vrai enchantement. Mais attention, il serait minimaliste de dire que DSK fait dans le grindcore pur et dur. En effet ils ont plusieurs cordes à leur arc et ainsi on assiste dès la première chanson de l’album à un bon passage death métal très puissant. Et DSK continu sur sa lancée avec "De Profundis Clamavi" qui elle aussi évolue à la frontière du grindcore et du brutal death avec des riffs à vous couper le souffle mais également de gros passages en mid tempo, très lourds et tellement bon. Une chose et sure, rythmiquement DSK ne fait pas pale figure. C’est toujours très rapide, le batteur se déchaînant complément derrière ces fûts en nous assenant des breaks d’une rapidité déconcertante. Et que dire des parties de blast qui s’enchaînent de compo en compo, sans jamais nous lasser, et nous laissant « sur le cul » (il n’y a pas d’autre expression) à chaque fois ! En plus de ça, DSK se permet de faire dans la diversité, laissant un peu de coté l’agressivité pur jus pour évoluer dans un style plus « ambiant » avec la fin de "De Profundis Clamavi" qui nous envoûte avec sa rythmique lente et ses riffs à la Mastodon. Et que dire du début de "The Beast They Bred" ou encore de "Gegen", deux titres ultra puissants, entraînant nos têtes de haut en bas de manière presque instinctive. Ici on voit tout de suite l’ampleur que peut prendre ce groupe en live. En effet, toutes les chansons de ce "Oppressed/Deformed sont taillées pour le live et promettent de bons concerts en perspective. "Models Of Premature Souls" quand à elle démarre dans un style plus pachydermique, sous l’impulsion des growls du chanteur, qui sonne très grind mais avec bizarrement très peu de voix aspirée. Mais bon ce n’est pas une tare, en effet ce genre de voix a tendance à très rapidement lasser. Dans le cochon, tout est bon, mais point trop n’en faut. Donc finalement encore un bon point pour positif pour DSK. On remarque également à plusieurs reprise dans cet opus des riffs qui sonnent « Rock’n roll », comme le début de "Walls Of Pain" ou encore sur "Socialize, Normalize, Integrate" par exemple. Ces riffs ne jurent pas avec l’ensemble mais on quand même leur petit coté insolite dans cette déferlante de violence et d’envie de détruire. On notera la première apparition d’un solo dans ce même titre ("Walls Of Pain") qui nous fait une belle surprise et qui montre le talent maintenant prouvé des 6 cordes de DSK. Mais une chose est sur, c’est bien le grindcore que est le fil conducteur de tout cet album et qui ne nous lâchera pas tout le long de 40 minutes. Pour finir en beauté, "Out My Dick" nous « éjacule » ses riffs destructeurs et sa puissance rythmique en pleine face, le tout ponctué d’un break de slap à la basse pour enchaîner sans pause sur "Socialize, Normalize, Integrate", le dernier titre de cet album très brutal. Pour conclure, DSK nous délivre ici un "Oppressed/Deformed" digne des plus grands albums de Grindcore, mais avec cette touche death omniprésente qui rajoute de la puissance au métal du groupe, qui l’était déjà bien assez. Mais bon comme le dit l’adage : plus on en a, plus en on en veut. C’est un peu le cas avec cet album et personnellement j’attends impatiemment de les voir en live pour, je l’affirme plus que je le pense, prendre une grosse claque. |
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