THE SEWERGROOVES
Rock ‘n’ roll Receiver [ 2006 ]
  Pavillon 666 - metal rock webzine
Durée : 34.00
Style : Stoner Rock ‘n’ Roll
  Infos :
  Contact label : http://www.wildkingdom.se
  Contact groupe : http://www.sewergrooves.com http://www.myspace.com/thesewergrooves
 
 Pavillon 666 - metal rock webzine ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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  Chronique : 22 octobre 2006 , réalisée par
   
Actif depuis le milieu des années 90, The Sewergrooves peine, me semble-t-il, à exporter sa musique hors de son pays d’origine, la Suède. Pour expliquer ce triste état de fait et hormis un patriotisme compréhensible, disons simplement que la Suède est probablement plus conservatrice pour accueillir décemment une expression musicale que je qualifierais de non actuelle ou plus franchement désuète (ne voyez pas en ce terme, une considération péjorative). Le genre de disque pouvant obtenir, en Suède, la distinction de disque d’or et ne jamais sortir des bacs d’invendus en France. En espérant que cette fois les vents médiatiques leur soient favorables et que conséquemment, honneur soit rendu à "Rock ‘n’ roll Receiver".

Ce ne serait que justice tant, à l’évidence, cette réalisation ne manque pas d’arguments convaincants. Relativement proche des excellents The Hellacopters, du revival Garage Rock, les Suédois pratiquent une musique où le feeling prédomine sur toute démonstration technique et autre surenchère. Effets rétro sur les guitares, Leads endiablés, chœurs sur les refrains, production toute aussi anachronique que les structures, ces jeunes gens n’ont pas grandi avec comme disque de chevet les premiers albums de Black Sabbath mais plutôt avec "The Song Remains The Same" de Led Zeppelin et "Dynasty" de Kiss. Une joie communicative à jouer ensemble, de la légèreté, de l’optimisme (nous ne sommes pas loin de la pâquerette au bord de la bouche), voilà ce que The Sewergrooves a à nous proposer. En ces temps dominés par l’obscurité, la mélancolie dans l’art et la contestation ambiante, miroir d’une société malade qui se craquelle chaque jour un peu plus, il serait donc profitable d’ouvrir les volets pour se laisser baigner par la lumière. Ce disque renferme justement la prétention d’apporter, hormis sa réelle valeur artistique, un semblant d’insouciance, quelques rayons de soleil et pour cela il mérite une attention particulière.

Passé l’esthétisme exécrable de la pochette, il nous reste un album, qualitativement, de très bonne facture, qui séduira sans peine les plus nostalgiques d’entre vous et égaiera pour un moment les âmes malades. En somme, une musique bienfaitrice et rafraîchissante.







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