TEARS OF MANKIND Without ray of hope [ 2006 ] |
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Durée : 73.27 Style : Gothic doom death |
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ORIGINALITE |
TECHNIQUE |
PRODUCTION |
EMOTION |
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Chronique : 13 octobre 2006 , réalisée par S.Y.L. | ||||
Certains musiciens ne semblent jamais pouvoir assouvir leur créativité, et cela semble en effet être le cas pour Philip « Phil » Skobelin, à la fois chanteur, guitariste, bassiste, batteur, et claviériste de « Tears of Mankind »(et sampler, compositeur….). Ce véritable homme orchestre nous propose donc avec « Without Ray of Hope » un one man show, un aboutissement après la réalisation de 10 album démos (excusez du peu) entre 2002 et 2006 ! Et de l’inspiration, ce russe en a à revendre, et fait même des merveilles sur un album très mélodique, où le lent tempo du doom domine. Tears of mankind évite toutefois le piège du doom balourd et linéaire, parfois rébarbatif en sachant intégrer dans ses compositions des parties plus rapides (où la rythmique rappelle alors par moment le son Katatonia comme sur 1. « Without hope » ou 5. « Emotion oblivion ») ou mélodiques minimalistes. Ces dernières, constituée de guitare acoustique ou de clavier plus chant clair ne sont pas moins que magnifiques, et la voix posée de « Phil » véhicule beaucoup d’émotion, la mélancolie prenant toujours le pas sur la pesanteur (attention à la piste 3. « Deep inside The silence », un titre riche, 12minutes à ne pas manquer !). En revanche, la voix death avec écho n’est pas toujours une réussite, et le résultat sans effet de style offre en revanche un son plus net, agressif et plus probant. Les guitares restent toutefois l’élément prépondérant de l’album, aussi bien au niveau des rythmiques doom que dans les parties mélodiques (les plus travaillées !) et les solos qui les accompagnent ; décidément, ce M. Skobelin est vraiment un musicien talentueux et multifonctions comme le confirme les excellentes parties basse tout en toucher. Ok, niveau batterie, c’est un peu léger, avec un son étouffé et lointain mais « Without Ray Of Hope » possède beaucoup d’autres « petits plus »comme ses plages de synthés, ses nombreux samples de voix, de violons plus folk (sur le titre 7. « The river ») autant de petits éléments venant enrichir les morceaux et attirer l’oreille. Bien sûr, par moment les amateurs du genre verront quelques passages « déjà entendus », mais la musique produite ne reflète aucune volonté de copie, chaque titre étant issu d’un vrai travail de réflexion et de composition originale. Tears Of Mankind a visiblement beaucoup œuvré pour aboutir à cet album 2006 très réussi où l’on découvre un véritable artiste visiblement très engagé dans sa musique, et qu’il ferait bon de suivre par la suite. |
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