BELPHEGOR Pestapokalypse VI [ 2006 ] |
||||
Durée : 38.06 Style : Black / Death Metal |
||||
Infos : | ||||
Contact label : | ||||
Contact groupe : | ||||
ORIGINALITE |
TECHNIQUE |
PRODUCTION |
EMOTION |
|
Chronique : 12 octobre 2006 , réalisée par BENJI | ||||
Belphegor ! Et non vous ne trouverez pas Sophie Marceau dans ce groupe, puisqu’il s’agit d’un combo autrichien évoluant dans le plus obscur des death/black métal depuis maintenant 13 années. Après moult démos, split albums et mini-CD, le groupe n’a réellement pris son envol qu’avec « Lucifer Incestus » sorti il y a 3 ans et qui a permis au groupe de se faire une place sur la scène mondiale. « Pestapokalypse VI » est donc la dernière réalisation de ces esprits torturés, qui marque également leur arrivée sur le label archi-connu Nuclear Blast. L’entrée en matière ne se fait pas attendre puisqu’il ne faudra patienter que 30 secondes avant que le premier grind ne pointe le bout de son nez. A partir de ce moment-la, c’est la déferlante ! Les chansons s’enchaînent sans nous laisser une seconde de répit, avec une production à couper le souffle ( Nuclear Blast oblige … ). Les riffs fleurent bon le mineur harmonique (traduisez par la des riffs à la Nile/Behemoth) et les vocaux sont brutaux à souhait. La majorité des chansons sont au format single afin de vous en mettre plein la vue en un minimum de temps (38 minutes c’est tout de même assez court). Un seul mot d’ordre : efficacité ! Pas de fioritures, d’arrangements interminables mais des soli cacophoniques (à la Slayer/Vader), une batterie-mitraillette, des guitares sous-accordées, violentes, et une ambiance « evil » qui plane tout le long de cet album. Belphegor tente (pour une fois) de diversifier un tant soi peu leur soupe puisqu’on retrouve des chansons aux tempos variables et aux rythmes variés (un peu … ). Malheureusement dans un style aussi facile que celui-là, il en faudra plus pour sortir son épingle du jeu. L’inspiration semble faire défaut à nos compères puisque comme je l’ai dit plus haut, la plupart des riffs se rangeraient aisément entre un sous-Nile, les plus mauvais titres de Behemoth, Trauma et 95 % de la scène polonaise. La machine fatiguerait-elle ou le groupe décide-t’il de surfer tranquillement sur la vague de leur succès ? Au final nous avons là un produit qui ravira très certainement les plus jeunes d’entre nous, qui découvriront là les joies d’une musique violente, bien produite, malsaine. Pour les autres l’album distraira pendant 40 minutes, mais sera vite écouté, vite digéré, vite oublié. |
||||
AUTRES CHRONIQUES DU MEME GROUPE | ||||
|