ETERNAL MAJESTY Wounds of hatred and slavery [ 2006 ] |
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Durée : 46.48 Style : Black metal |
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Infos : | ||||
Contact label : | ||||
Contact groupe : | ||||
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EMOTION |
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Chronique : 10 octobre 2006 , réalisée par SINISTRE.13 | ||||
Déjà trois années d’écoulées depuis la sortie du tout premier bébé démoniaque des non moins ténébreux Eternal Majesty ! Leur nouveau rejeton se prénomme « Wounds of hatred and slavery « et il sera à n’en pas douter soutenu comme il se doit par un label qui a largement fait ses preuves dans l’éducation des fortes têtes attirées par la nuit, il est bien entendu question de Candlelight records…. Je vous rassure la formation parisienne n’a pas bougé depuis « From war to darkness » toujours cette indécrottable envie de nous faire voyager là où les gens de bonne famille préfèrent rapidement passer leur chemin, alternant des atmosphères lourdes et empreintes de haine, à des instants plus mi-tempos, aériens et symphoniques faisant penser aux meilleures inspirations de Gorgoroth ou des tous premiers Mayhem, mais en gardant un son résolument brutal et bien à lui, sans fioriture où chaque instrument trouve sa place et reste parfaitement audible même lorsque la vitesse dépasse allégrement celle du son ! Preuve indiscutable que le groupe maîtrise largement son sujet, ce qui n’est pas toujours évident dans le style ! Qu’il est bon de se laisser enlacer par le vent de mort qui souffle tout au long des 10 titres qui nous sont proposés, qu’il est bon de sentir la puissance presque surnaturelle des guitares ! Les pulsations sexuelles et blasphématoires de la section rythmique, la voix roque et écorchée de l’inquisiteur suprême, crachant, vociférant sa haine de cette humanité pour toujours compromise…. « the return of frozen wind » ou « night evilness » résonneront à n’en pas douter pour longtemps dans la tête de ce qui auront osé franchir le pas de l’immondice . Diable tout ce temps passé à espérer trouver la perle rare en matière de Black Métal, toutes ces années à essayer de retrouver ne serait ce qu’un instant, une seconde, l’odeur, la caresse amicale du Dieu des Abymes, la voilà enfin cette communion tant espérée … merci. Chef d’œuvre... |
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