WARATTAH
Distorsion [ 2006 ]
  Pavillon 666 - metal rock webzine
Durée : 16.32
Style : Thrash
  Infos :
  Contact label :
  Contact groupe : Http://warattah.free.fr Http://www.myspace.com/warattah
 
Pavillon 666 - metal rock webzine Pavillon 666 - metal rock webzine ORIGINALITE
Pavillon 666 - metal rock webzine
TECHNIQUE
Pavillon 666 - metal rock webzine
PRODUCTION
Pavillon 666 - metal rock webzine
EMOTION
Pavillon 666 - metal rock webzine
  Chronique : 09 octobre 2006 , réalisée par
   
Loin de moi l'idée de faire l'apologie de quelque théorie philosophico-mathématique, mais je tends de plus en plus à adhérer à la notion de cycle. Preuve en est qu'il y a 2 mois encore j'étais bombardé d'albums pour le moins très moyens. Aujourd'hui mon cynisme est condamné au mutisme le plus total tant est grande la qualité des albums qu'il m'est donné de chroniquer. Et mon ulcère s'en donne à coeur-joie. Warattah, groupe bordelais ne comptant même pas une année d'existence n'y déroge pas. Leur première démo, composée de 4 titres, affirme d'emblée le potentiel du groupe.

Le groupe insiste pour ne pas citer ses influences, témoignant ainsi de sa volonté que la musique produite soit reconnue pour ce qu'elle est. J'espère qu'ils ne m'en voudront pas de m'éloigner un bref instant de ce précepte; car il est plus qu'évident que nos 3 girondins portent des caleçons Meshuggah (avec une tendance "Destroy Erase Improve"). Rythmiques syncopées, guitares soutenant souvent la batterie, chant thrash. Nous avons ici la même recette, avec toutefois une légère nuance: on a le droit de temps à autre à des parties plus calmes, chantées et non braillées (néanmoins toujours faites avec classe). "Skulls In A River Beds" illustre bien cela, et c'est manifestement un fort penchant de la scène française en ce moment. Cette particularité présente un double intérêt : outre démarquer le métal hexagonale des collègues étrangers, musicalement elle permet surtout de redonner de la pêche aux morceaux. Quand le bourrinisme permanent finit par perdre de son impact ou même par lasser, Warattah ne tombe jamais dans ce travers et parvient toujours à se relancer efficacement par ce biais. Un gros quart d'heure de pur headbanging pour tous, avec des pauses de quelques secondes histoire de s'allumer une clope et non les cheveux.
Notez enfin que le packaging a fait l'objet d'un soin tout particulier, pour une sortie autofinancée, et que la prod est excellente. En définitive mon seul regret n'en est pas vraiment un : nom d'un chien comme j'aimerais en avoir 70 minutes dans les oreilles au lieu de 16 !

Je leur souhaite sincèrement de trouver très vite un label qui saura les soutenir autant que leur talent le mérite. Une fois cette étape franchie, ils devront s'attendre à ce que je les spamme chaque jour pour réclamer la sortie de l'album. Amis lecteurs, vous savez ce qu'il vous reste à faire.







AUTRES CHRONIQUES DU MEME GROUPE
WARATTAH - Hatred and Strengh