MEDEA
Room XVII [ 2006 ]
  Pavillon 666 - metal rock webzine
Durée : 61.47
Style : Opera Rock
  Infos :
  Contact label : http://www.rockinc.nl
  Contact groupe : http://www.medeamusic.nl
 
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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  Chronique : 03 octobre 2006 , réalisée par SAVINI
   
Que se cache-t-il derrière cet énigmatique projet d'Henry Meeuws, claviériste des non moins obscurs Casual Silence ?
Non, pas le grand méchant loup (vu le bonhomme le contraire eut été étonnant) mais un opéra rock subtil et raffiné au sein duquel ce dernier arrive � transcender toutes ses influences manifestes pour nous délivrer, et l'exploit n'est pas mince, une �?uvre résolument romantique qui ne tombe jamais pour autant dans la niaiserie crasse. Autant dire que le pari était risqué, surtout avec moi.

Au niveau des influences on citera en premier lieu Savatage pour les harmonies vocales et les multiples canons de hautes volée, Dream Theater pour le côté prog et certains riffs ou encore Symphony X pour l'approche résolument neo-classique.
Nous sommes donc ici en présence d'un concept album, comme souvent en la matière, qui nous transporte au XVIIème siècle. Le premier album de Medea, qui était également un opéra rock sous forme de concept album, traitait des travaux de Michel Angelo mais cette fois Henry nous fait voyager au travers de l'histoire maritime particulièrement riche des Pays-Bas (en fait l'histoire se déroule au XVII ème siècle mais on la perçoit grace � un homme complètement schyzophrène vivant au début de XXème siècle qui pense avoir véçu cette aventure avec une autre de ses personnalités).

Comme sur le premier album on retrouve une pelletée d'invités au chant ce qui donne � ce projet un côté Trans-Siberian Orchestra très prononcé. On citera principalement Rob Laarhoven (Casual Silence), Joss Mennen (Mennen), Edwin Balogh (Ayreon). Tout ce beau monde n'a pas grand mal � s'illustrer tant les compos d'Henry sont remarquablement travaillées. On appréciera surtout quelques purs moments de bravoure au sein desquels musique prog et épique s'entrechoquent pour nous délivrer de magnifiques pépites mélancoliques et racées (Room XVII, Maiden Journey dont l'intro sous forme de canon -c�??est � dire plusieurs lignes de chant qui apparaissent progressivement et qui se superposent- ravira tous les fans de savaTage). Toutefois, et presque paradoxalement, le titre le plus impressionnant de cet opus reste le plus court, � savoir Dance of the deals, morceau étonnant péchu et dansant � l'efficacité redoutable et aux ch�?urs grandioses. On retiendra également la grande place accordée au piano et aux différentes chanteuses (Sandra et Nanda) dont les apparitions sont d'autant plus remarquables que discrètes et sobres (comprendre par l� qu'elles ne font pas un concours pour savoir laqeulle a la voix la plus forte).

Une �?uvre majeure au lyrisme et � la sincérité touchante qui pourrait (devrait !) connaître un certain succès (au moins d'estime) si seulement elle était posée sur des rails promotionnels plus conséquents.







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