SEEMLESS
What have we become [ 2006 ]
  Pavillon 666 - metal rock webzine
Durée : NC
Style : Rock sudiste / Stoner
  Infos :
  Contact label : Http://www.equalvision.com
  Contact groupe : Http://www.seemlessband.com Http://www.myspace.com/seemless
 
 Pavillon 666 - metal rock webzine ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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  Chronique : 01 octobre 2006 , réalisée par
   
Parfois je suis con. Au moment où j'ai demandé � chroniquer ce CD, je n'ai pas réalisé qu'il s'agissait du nouveau groupe de Jesse Leach (ex Killswitch Engage). Je m'étais pourtant renseigné sur le devenir de ce chanteur qui m'avait marqué par la variété de son registre sur « Alive Or Just Breathing » il y a quelque temps. Et il semblerait en outre que j'aie raté un wagon puisque Seemless en est dèj� � son second album. Trêve d'auto-flagellation, le style qui nous intéresse ici n'a rien � voir avec celui de KE puisqu'on nous délivre du rock sudiste, limite stoner, sévèrement burné. Vous l'aurez probablement deviné, les petits gars sont américains (états-uniens pour être plus précis).

« Mammoth Rock N Soul Heavy Metal ». C'est ainsi que se définit Seemless. Plutôt difficile de se faire une image mentale de leur musique si on s'en tient � ça. La réalité est heureusement beaucoup plus simple � appréhender, comme tout bon rock sudiste. La recette est simple : des guitares plus grasses que de l'huile de friture, un champ tantôt énergique, tantôt lancinant, une conception relativement simpliste et répétitive des chansons. Certes Seemless n'a rien inventé et se contente d'arpenter des chemins déj� bien débroussaillés par des groupes comme Clutch, ou encore Kyuss... mais il le fait avec classe. Impossible pour tout rockeur/métalleux de bon goût de ne pas prendre son pied � l'écoute de « What Have We Become ». Et chapeau � celui qui saura reconnaître Jesse Leach par son chant tant il est ici différent de celui exercé au sein de KE. Inutile ici de parler de technique, vous savez tous que ce genre musical ne se définit pas tant par sa technicité que par la capacité des musiciens � tenir un rythme, et en cela tous remplissent parfaitement leur rôle. Si vous voulez avoir une idée globale de tout ce � quoi je viens de faire allusion, passez directement � la piste 5 « The Deep Below ». Ce morceau n'est cité qu'� titre d'exemple afin d'illustrer une qualité qu'aucun autre titre présent sur l'album ne viendra contredire. Rien n'est � jeter, tous sans exception sont de petites perles et soutiennent la comparaison avec n'importe quels ténors du style.

En toute sincérité, je me méfie toujours un peu du rock sudiste, craignant que ses critères trop rigides ne laissent aucune place � l'originalité. Malgré tout le bien que je pense de cet album (on a � peine le temps de s'apercevoir de la qualité � laquelle on a affaire que le CD touche � a sa fin); il faut bien reconnaître que ce principe se vérifie une fois encore. Rien de transcendant dans l'approche du rock que nous propose ce combo. Seulement une recette éprouvée mais qui a fait ses preuves depuis une grosse dizaine d'années. En y réfléchissant, la tradition a du bon parfois, � quoi bon chercher � tout prix l'innovation au détriment de la qualité ou éventuellement de la compréhension par l'auditeur??

Non vraiment, sorti de ça, il est difficile de trouver quoique ce soit � redire � propos de cette galette qui fera le bonheur de tous les lecteurs ici présents.. sous réserve bien sûr qu'ils ne soient purement sectaristes du « trou ivol blaque maitalle ».
En un mot comme en cent : très vivement recommandé !







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