OZRIC TENTACLES
The Floor�s Too Far Away [ 2006 ]
  Pavillon 666 - metal rock webzine
Durée : 59.48
Style : prog psych�
  Infos :
  Contact label : http://www.magnacarta.net
  Contact groupe : http://ozrics.hopto.org/ozrics/index.html http://www.myspace.com/ozrictentacles
 
 Pavillon 666 - metal rock webzine ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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  Chronique : 30 septembre 2006 , réalisée par BENJI
   
Voici un album qui n'a rien � voir, de près ou de loin, avec le métal. Aujourd'hui sera le jour ou vous (re)découvrirez Ozric Tentacles. Ozric Tentacles fut formé en 1983 autour d'Ed Wynne ( guitare ) Nick Van Gelder ( batterie ) Joie Hinton ( claviers ) Roly Wynne ( basse ) et Gavin Griffiths ( guitare ) dans le but de créer une sorte de jazz fusion couplé avec du space rock. Pendant 7 années le groupe ne fera que sortir des cassettes-concept ( 6 pour être précis, ré-éditées en 1994 et 1996 par Dovetail Records Dove ) et jouera dans des bars de la banlieue londonienne. Il faudra attendre 1990 pour que leur premier album « Erpland » ne voit le jour. 16 albums studios, 3 lives et un DVD plus tard ( tout de même ) nous voil� en 2006 et les tentacules s'abattent une nouvelle fois sur nous avec leur dernier opus « The Floor's Too Far Away ».

Pour commencer le critique de l'album, il est nécessaire de comprendre que ces musiciens se droguent. Il est clair et net que tout les membres de se groupe usent et abusent des cigarettes magiques, des champignons rigolos, et des graines de LSA. De l'intro de « Bolshem » � l'outro de « Ping » vous n'aurez droit qu'� un déluge de sons divers et variés, un festival d'ambiances toutes plus psychédéliques les unes que les autres, � des prouesses guitaristiques, � des rythmes dub, � des claviers dance/lounge, � des instruments et des effets loufoques, bref, � du progressif, du VRAI !

Les années 70' semblent avoir marquées � jamais l'esprit embrumé de ces musiciens, dont l'inspiration se puise quasi-uniquement dans les groupe expérimentaux de l'époque ( on pense notamment aux légendaires Pink Floyd, mais aussi � Can ). Aucune chanson n�??a de structure véritable et on peut s'attendre � tout et n'importe quoi � chaque fin de mesure, il n'est pas rare qu'un solo Hendrixien croise un beat digne de l'Heretic Sound System, que du drum'n'bass des plus groovy soit interrompu par des ch�?urs magistraux.

Bref vous l'aurez compris, pour quiconque souhaitant être surpris, découvrir de nouveaux horizons, cet album est pour vous ! Si vous ne jurez que par les grinds et la distorsion, passez votre chemin. La sacro-sainte ouverture d'esprit est de mise pour apprécier pleinement cet opus, qui se savourera seul ou entre amis.







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