FIREBIRD Hot Wings [ 2006 ] |
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Durée : 38.37 Style : Bluesy Hard Rock |
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Infos :Groupe de Bill Steer, ex-membre de Carcass et Napalm Death | ||||
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Contact groupe : | ||||
ORIGINALITE |
TECHNIQUE |
PRODUCTION |
EMOTION |
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Chronique : 17 septembre 2006 , réalisée par BENJI | ||||
Ahhhh, enfin !!! Le nouvel album de Sir Bill Steer est enfin entre mes mains ! Je ne sais pas si je pourrai rester très objectif pour cette chronique tellement je vénère cet homme ( n'importe quel fan de métal qui se respecte se doit de vouer un culte � ce personnage sans qui rien du death metal actuel n'existerait ). Mais je vais faire de mon mieux. Petit résumé pour commencer. Revenons en 1995, Carcass vient de se séparer et Bill Steer décide alors de s'exiler � Sidney, en Australie, afin de revenir � ses premiers amours, le rock. Rejoint par son frère � la basse en 2003, ces impeccables cheveux blonds flottent depuis aux vents des vieux Jimi Hendrix, Led Zeppelin, Rory Gallagher, Johnny Winter et autres grands noms du rock'n'roll. Ce sont principalement ces influences qui ressortent sur cet album « Hot Wings ». Fin archer, Bill nous régale de merveilleux riffs délicieusement old-school, les accords de 9ème s'enchaînent � ceux de puissance, le groove d'Alasdair nous fait hocher la tête, la voix de Bill ( un peu entre Jeff Healey et les premiers Stevie Ray Vaughan ) est véritablement fantastique, quelques instruments viennent parfois rajouter un effet vieux blues acoustique du Mississipi ( je pense notamment la � « Misty Morning » ) du plus bel effet, bref que du bon ! De l'époque Carcass / Napalm Death, Bill a su garder cette manière de riffer bien particulière, ce jeu d'une incroyable propreté malgré un son crade et baveux, ses structures toujours aussi particulières, ses soli. L'osmose qui règne entre les musiciens sur cet album me semble véritablement hors du commun, ces mecs aiment ce qu'ils font et personne ne peut le nier. Je ne trouve rien de particulier � reprocher � cet album, qui est une nouvelle démonstration du génie et de l'infini inspiration d'un très grand nom du métal et, oserais-je dire, de la musique en général. Cet album vous plonge dans un état Woodstockien, � l'époque ou l'on avait pas de trig ni d'effets dans tous les sens, ce que l'on jouait sortait directement des tripes. Un album � mettre entre toutes les mains, et de toute urgence ! |
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