SHAARIMOTH current11 [ 2006 ] |
||||
Durée : 39.16 Style : death metal folk |
||||
Infos : | ||||
Contact label : | ||||
Contact groupe : | ||||
ORIGINALITE |
TECHNIQUE |
PRODUCTION |
EMOTION |
|
Chronique : 15 septembre 2006 , réalisée par GOHR | ||||
Shaarimoth, groupe Norvégien peu connu, est l'une de ces trop rares formations � oser effectuer un mélange de death métal et de musique folk. Ici les musiciens ont choisi de se pencher sur l'Egypte ancienne, � l'image des mondialement connus Nile. Cependant, la comparaison s'arrête l� , puisque le death de Shaarimoth se rapproche plutôt de celui des bons vieux Bolt Thrower. Pour être plus précis, la musique est lourde et compacte. Les riffs de guitares, quand ils ne reproduisent pas des mélodies égyptiennes, sont des riffs thrash-death courts, brutaux, bien que peu rapides, sur lesquels est hurlé un chant guttural plein de rage. La basse, elle, suit simplement la guitare et ne se détache malheureusement jamais. En revanche la batterie est relativement technique et alterne aisément blast ravageurs et mid-tempo. De même, elle s'avère indispensable lors des passages les plus folk, notamment lors des intros, en renforçant l'atmosphère mystique, comme dans la piste cinq, interlude surprenante intitulée Incantation Of Hubur. Parlons � présent plus précisément, des aspects égyptiens de la musique de Shaarimoth. Bien que les ambiances soient très travaillées, notamment par la présence de claviers et d�??instruments acoustiques, l'on pourrait faire un gros reproche � Shaarimoth : celui de ne pas creuser plus profondément leur concept. Je m'explique, sur certains titres purement égyptiens, on entend une voix proférer un discours, sur des fonds de claviers, soudains ceux-ci s'arrêtent, et arrive alors une musique festive qui au bout de quelques secondes disparaît � nouveau pour laisser place � quelques accords de guitare sèche. Ces morceaux ne suivent pas une logique � proprement parler, il n'y a pas une réelle musique mais une succession de passages différents � connotation égyptienne. A contrario les breaks folks intégrants les chansons, sont eux beaucoup plus convaincants car ils cassent la monotonie et apportent des mélodies assez somptueuses comme sur le monstrueux titre de clôture Come Mother, Come! où apparaît un délicieux chant féminin plein de mélancolie et de sensualité confondues. En conclusion Shaarimoth, avec Curent 11, sort un bon premier album malgré quelques maladresses. Toutefois pour ne pas lasser, une évolution est inévitable au niveau des guitares, qui lors des passages métal, sont trop souvent répétitives. Les amateurs de Death-métal folk doivent � tout prix se procurer cet album, ils ne seront pas déçus. |
||||
AUTRES CHRONIQUES DU MEME GROUPE | ||||
|