CHAOSFEAR One Step Behind Anger [ 2006 ] |
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Durée : 40.59 Style : Thrash Metal |
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Chronique : 24 août 2006 , réalisée par BENJI | ||||
Bonjour tout le monde ! Au menu du jour : le premier album d’un tout jeune groupe Brésilien de thrash metal de chez trash metal, j’ai nommé Chaosfear. J’en entends déjà qui rigolent au fond de la salle ! Bon, il faut bien avouer que ce nom, quelque peu usité et caricatural peut faire sourire, mais ne nous arrêtons pas à ces bassesses de « métalleux blasé et hautain ». Insertion du C.D, c’est parti ! La première écoute me laisse réellement perplexe et je vous explique pourquoi : j’ai eu l’impression de reconnaître la quasi-totalité des riffs de cet album, puisant allégrement dans le Slayer ( époque Seasons In The Abyss ) et Testament. Mais allons, ne nous laissons pas abattre se n’était peut-être qu’un ressentit ! Malheureusement la deuxième écoute ( et les suivantes à vrai dire ) ne font que confirmer ce que je pensais … Il ne faut pas croire que leurs chansons sont mauvaises, non, mais voilà, il faut bien dire ce qui est vrai, j’ai entendu un album comme celui-la un demi-million de fois ( environ ). La recette pour faire un album puissant en 2006 n’est plus la même que celle de 1990... Leurs chansons paraissent kitch alors que l’album vient de sortir. Les structures restent basiques, les rythmes de batterie également, la voix très Max Cavalera, même les introductions/outroductions me paraissent déjà vues, et je ne parle pas des riffs … Malgré tout certaines compositions renferment quelques idées qui à mon sens auraient dû être plus exploitées, mais on les oublient vite. Je tire cependant mon chapeau à Fernando Boccomino ( chant/guitare ) qui à réussi à me surprendre agréablement sur plusieurs de ses soli ( notamment celui de « Driven By Hate » ). Pour résumer le groupe pourrait se classer en un espèce de Shadows Fall non inspiré mixé avec tout ce qui c’est fait à Los Angeles à la grande époque. Gageons là que cet album n’est qu’un coup d’essai ( ils n’avaient qu’une démo 3 titres à leur actif avant ce disque ) et qu’ils sauront trouver leur voie et un style qui leur est propre prochainement. D’ici là, et ce à moins que vous ne soyez un inconditionnel du thrash metal des années 90’, l’achat d’un tel album n’est pas indispensable, surtout lorsqu’on connaît la sur-saturation du marché du métal actuellement. |
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