STRAIGHT OPPOSITION
Step By Step [ 2006 ]
  Pavillon 666 - metal rock webzine
Durée : 22.28
Style : Hardcore
  Infos :
  Contact label : Http://www.indeliriumrecords.com
  Contact groupe : Http://www.straightopposition.com Http://www.myspace.com/straightopposition
 
 Pavillon 666 - metal rock webzine ORIGINALITE
Pavillon 666 - metal rock webzine
TECHNIQUE
Pavillon 666 - metal rock webzine
PRODUCTION
Pavillon 666 - metal rock webzine
EMOTION
Pavillon 666 - metal rock webzine
  Chronique : 12 août 2006 , réalisée par
   
Straight Opposition est un groupe originaire d’Italie qui se définit comme appartenant à la vague « new school hardcore ». Leur musique reprend les grandes lignes du hardcore tel qu’on le connaît depuis une décennie, et est appuyée par une voix plutôt powercore à la Soulfly.

En fait, c’est carrément DU Soulfly sur la moitié du skeud, il suffit d’écouter le mp3 sur leur site qui en est l’exemple le plus flagrant. Trois accords par riff, un son lourd, et des rythmiques percutantes, simples mais efficaces, caractérisent bien leur style de jeu…tout comme les autres groupes de hardcore. Le fait est que ce groupe n’a pas grand-chose d’original : on retrouve tout ce qui a bercé ce style de musique depuis sa naissance, les influences roots et ethniques ainsi que le jeu déchaîné du médiator qui se contente de plaquer le jeu comme une baffe en pleine tête, plutôt à grands coups de poignets qu'à petites attaques rapides.

Quand j’ai choisi ce CD à chroniquer, il n’était pas qualifié comme « hardcore » et s’il l’avait été je ne l’aurai pas prit car je n’ai pas une grande culture dans ce domaine, je suis donc incapable de vous citer avec précision les influences et autres ressemblances que l’on peut leur trouver avec les pères du genre. Cependant, on peut résumer en disant que le jeu de batterie est basé sur la rythmique de la double pédale et sur le martèlement des temps à la caisse claire, que la voix est hurlée le plus clair du temps sauf sur quelques passages chantés ou parlés. En ce qui concerne les guitares, pas de déboulades techniques, pas de soli bluffants, juste un jeu carré, basique, puissant et lourd. La basse ne se fait que très rarement entendre et encore seulement lorsqu’elle est la seule à jouer.

Au final, les compos s’avèrent répétitives dans les structures, mais sont quand même relativement bien exécutées. Le son est plus que bon, le jeu est appliqué, quelques compos sont intéressantes et reçoivent des guests variant un peu les styles, musicaux comme vocaux, j'en veux pour exemple le dernier morceau, « Pehc Crew », qui est une espèce de fusion rapée à la sauce italienne, pas du tout de mon goût je dois l'avouer.

Ce premier album s’avère convaincant, mais l'identité est absente et la durée trop courte de l'album est un handicap sévère car il n'offre pas de variations.







AUTRES CHRONIQUES DU MEME GROUPE