CHRONIQUES ALBUMS

Circulus ? Est-ce le nouveau nom d’une nouvelle attraction à la mode ? Un nouveau cirque ? Une nouvelle drogue ? Un nouveau parti politique ? Non rien de tout cela ! Juste le nom d’un groupe venu des terres anglaises ! Et probablement né de l’accouplement contre nature entre un extra terrestre amateur de musique avant- gardiste et une vieille hippy qui ne se serait jamais remise de ses folles années à goûter des champignons de toutes sortes et à gambader nue dans les plaines verdoyantes de l’île anglo saxonne !!!

Au vue de la pochette on serait presque en droit de se demander si l’on a pas affaire à une bande d’illuminés venus prêcher la bonne parole de leur secte, mais une fois toutes ces barrières passées, toutes ses réticences mises au placard, le contenu de l’objet se révèle relativement intéressant et mérite que l’on s’y attarde, car les richesses mélodiques et les influences clairement psychédéliques offertes par un nombre incalculable d’instruments tels que le pipo, la cithare, les bongos, l’orgue, les percussions - et j’en passe - ne demandent qu’a s’épanouir dans vos oreilles !
C’est en quelque sorte une invitation, une porte ouverte vers un monde fait de douceur, de senteurs colorées, d’où pourraient jaillir à tout instant quelques animaux aux formes improbables, le tout pimenté par les voix superbes et ensorceleuses du barde et de la fée ….

Pour ne rien gâcher à la fête des sens qu’est ce disque « cloks are like people » jouit d’une production irréprochable, simple et efficace donnant sa place à chaque particularité sonore, le tout donne une sensation de bien etre assez étrange, j’en veux pour preuve le superbe titre qu’est « to the fields ». Point besoin de substance illicite ici pour partir très très loin dans les étoiles ! Il suffit de se laisser bercer….

Il est des albums à qui vous ne donneriez aucune chance au premier abord, la faute à un artwork pas très beau, un nom bizarre, loin de vos repères musicaux habituels, et pourtant…. Une fois de plus je viens de me prendre ce qu’on appelle en langage bagarre de rue un bon bourre pif des grands-mères ! Non pas à cause d’une interprétation speed à grosses guitares et batterie rutilante, non pour une fois l’énergie n’a rien à voir dans cette histoire, seule l’émotion pointe le bout de son nez, et il faut bien reconnaître qu’un peu de douceur dans ce monde de brutes ça laisse rêveur….. A partager entre amis.