CHRONIQUES ALBUMS

Les formations qui peuvent se vanter d’émerger du Liechtenstein sont peu nombreuses ! La principauté est donc fière de vous présente Welten Brand, un groupe évoluant tout de même depuis 1995.

Avec ce nouvel album « the end of the wizard », les liechtensteinois proposent un gothic métal mélodique fort sympathique et varié, dominé par les lentes plages de synthés, mais surtout par ce chant masculin à la voix claire, grave, parfois à la limite de la psalmodie religieuse dans les choeurs. La tendance mélancolique se détache nettement sur l’ensemble de l’album, avec des passages très calmes où l’ensemble synthés/voix féminine n’est pas sans rappeler le son « Dargaard » (comme sur : 2. « The ghosts of new year’s Eve »). La basse (superbement utilisée !) est également très portée en avant, et vient souvent rythmer elle-même l’ensemble de plusieurs morceaux ; la batterie étant plus en retrait, mais toujours présente, le son martelée grosse caisse allié aux plage de synthé apportant une dimension parfois plus sombre aux compositions.

Autre point fort de l’album : l’utilisation de violons et surtout de nombreuses petites mélodies répétées au piano qui viennent accentuer le coté mélancolique (tous ces éléments étant regroupés sur l’excellent titre 8. « Overhead »). Apposons tout de même un petit bémol sur la voix masculine qui à la longue peut se montrer trop monocorde et lancinante, et dont l’utilisation reste largement plus efficace en duo dans les chœurs avec cette belle voix féminine très douce.

Voilà une belle surprise que ce « The end of the wizard », un très bel album tout en douceur et composé de fort belle manière qui mettra certainement en valeur une formation méritant plus d’intérêt.