PERSUADER When Eden Burns [ 2006 ] |
||||
Durée : 48.42 Style : Heavy Metal |
||||
Infos : | ||||
Contact label : | ||||
Contact groupe : | ||||
ORIGINALITE |
TECHNIQUE |
PRODUCTION |
EMOTION |
|
Chronique : 12 juillet 2006 , réalisée par SAVINI | ||||
Depuis un certain temps Persuader constitue le substitut idéal à Blind Guardian, ces derniers étant trop occupés à faire joujou avec tous les moyens d’enregistrement mis à leur disposition pour proposer de vrais albums de heavy metal brut de décoffrage. En effet, Persuader est un groupe dont le chanteur Jens Carlsson a exactement le même timbre de voix qu’Hansi et dont les membres sont restés à jamais bloqués sur l’album Somewhere Far Beyond. Le problème c’est qu’aujourd’hui, il y a à la fois Persuader ET Savage Circus (groupe regroupant l’ancien batteur de Blind Guardian Thomen Stauch –qui a du d’ailleurs annuler plusieurs shows en raison d’importants problèmes de santé-, Piet Sielck et –hoho- Jens Carlsson) dont l’ambition semble être la même, à savoir resusciter le vieux heavy-speed à la BG. La comparaison avec le permier Savage Circus semble donc être inévitable (d’autant plus que Persuader a désormais rejoint l’écurie Dockyard 1, label de –hoho- Savage Circus) et avec un degré d’innovation et de risque proche du zéro absolu, il n’est pas certain que ce nouvel opus arrive réellement à tirer son épingle du jeu. L’album de Savage Circus, bien que fort similaire à ce When Eden Burns, me semblant être tout de même plus frais et convaincant. L’album attaque très fort avec Twisted Eyes mais sur la longueur il manque tout de même d’un peu de relief. Il est vrai que Jens « s’arrache » souvent, bien plus que ce que ne l’a jamais fait Hansi, ce qui rend cet album assez agressif (certains passages peuvent même, mis à part le chant, faire penser à des groupes comme Dark Tranquility « Judas Immortal »). Ca reste un bon album de Persuader et ceux qui ont aimé les deux précédant ne seront pas déçus, la musique reste bien articulée autour des guitares et de la batterie qui va, comme Jean Alesi, à fond, à fond, à fond ! Seul « Zion », le morceau instrumental de l’album, permet de faire une petite pose dans cette avalanche de titres survitaminés mais même là on aurait à la rigueur apprécié un changement d’ambiance plus drastique, avec éventuellement une guitare un peu plus bluesy voire même folk. When Eden Burns est donc un album qui ne mange pas de pain mais qui ne décevra pas, on aimerait tout de même arriver à dire un jour de Persuader autre chose que : « ha ouais, c’est comme les vieux Blind Guardian mais en moins bien. » |
||||
AUTRES CHRONIQUES DU MEME GROUPE | ||||
|