ENOCHIAN CRESCENT
Black Church [ 2006 ]
  Pavillon 666 - metal rock webzine
Durée : 34.35
Style : Black metal original
  Infos :
  Contact label : http://www.woodcutrecords.com
  Contact groupe : http://www.enochian-crescent.com
 
 Pavillon 666 - metal rock webzine ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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  Chronique : 05 juillet 2006 , réalisée par
   
Encore un groupe Finlandais mes enfants, et devinez quel genre de metal pratiquent ces scandinaves ? Oui toi au fond ? du black metal monsieur, très bien et de quelle appartenance religieuse se réclament ces vilains jeunes gens ? toi qui somnoles, dis- moi ? euh, j’hésite fort mais j’opterais pour celle qui est antagoniste au christianisme monsieur, vous savez, avec ces représentations clichées de bouc, de croix inversée et de suite de chiffres. Bon développement mon enfant, mais aujourd’hui nous avons de la chance, car dans le cas présent, hormis le titre de l’album et quelques slogans scandés en chœur, le folklore débile relatif au genre a été évité. On va donc faire ensemble un rapide tour d’horizon de l’ensemble pour ainsi évaluer les qualités intrinsèques de ce disque. Ainsi nous pourrons déterminer s’il est plausible que ce "Black Church" se joigne à vos devoirs de vacances.

Ne nous attardons pas davantage et lançons à présent l’écoute. Une heure passa et le constat tomba tel le couperet de la justice sur l’accusé. Le tempo, bien loin d’être répétitif et insipide, ne donne pas assez de relief aux compositions pour empêcher n’importe lequel d’entre vous à ne pas s’endormir. En ce qui concerne la structure générale et quelquefois théâtrale des titres, elle n’est pas là pour sauver l’église noire de l’incendie et l’on peine vraiment à extraire une ligne directrice auquel se raccrocher. Sinon vous avez bien dû remarquer que les vocaux divers, variés et doublés, étaient les atouts majeurs de ce disque, une bien belle maîtrise de l’organe en somme. Evoquer une réelle médiocrité serait pour le moins exagéré de ma part, je vais tempérer mes propos en qualifiant ce disque comme étant moyen, fade et dispensable.

Bien peu d’arguments convaincants pour pouvoir espérer ne plus jouer les groupes de seconde zone. Si l’originalité est de mise, méfiez-vous car il n’est pas forcement signe manifeste de réussite, vous en avez aujourd’hui, une preuve suffisamment représentative. Vous avez bien dû vous apercevoir que, malgré cette singularité dans l’expression, le tout manquait de cohérence et qu’il était difficile de retenir quoi ce soit de ce chaos sonore.
Hein toi, le blondinet au regard absent s’évadant l’air lascif et désintéressé à travers cette fenêtre, ça a dû t’interpeller ? D’ailleurs, t’attends à ce qu’il se passe quoi dehors pour que tu observes la cour avec autant d’insistance ? Soit, ne te justifie point car je ne suis pas payé pour écouter tes inepties, cela n’est pas mentionné dans mon contrat ! Soit, l’étude est à présent terminé et je conclurais ainsi : encore un album inutile aux coups d’éclats bien trop discret et qui ne marquera aucunement l’année en cours. Je vous suggère donc de réviser vos classiques car j’ai constaté, chez certains, des lacunes difficilement pardonnables. Bonnes vacances à vous tous !







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