DGM Endless [ 2024 ] |
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CD Album Durée : 56.12 Style : Metal Progressif |
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Chronique : 17 décembre 2024 , réalisée par IvanJack25 | ||||
A peine remis de l’excellent Life sorti il y a moins d’un an, voilà qu’un nouvel album est annoncé des metal progueux de DGM ! C’est louche, non ? Un best-of, un live ? Un EP avec des versions alternatives ? Que nenni ! C’est bien le douzième album des italiens qui arrive en force, et la raison de la rapidité de sa sortie est que les morceaux ont été composés dans les mêmes sessions que Life (chronique dans les pages de Pavillon), tout était déjà donc prêt pour cet opus il y a quelque temps déjà. Ayant écouté les deux premiers morceaux avant toute chose, je suis rassuré en réalisant que les compos sont de la même qualité que Life, je me suis laissé dire que c’était cependant un concept album sur les réflexions d’un homme qui se retourne sur sa vie et se demande quelles auraient été les conséquences s’il avait décidé de faire certaines choses différemment. En effet, le style est moins direct que d’habitude, plus posé, plus atmosphérique par moments, avec moins de virtuosité technique dans les chorus de guitares et claviers, même si Simone Mularoni et Emanuele Casali restent des grands musiciens qui n’ont plus rien à prouver. On retrouve également un Mark Basile flamboyant au chant, n’hésitant pas à moduler beaucoup plus son timbre et explorer certaines plaines de grave médium, ce qui ne lui arrive que trop peu souvent. Quelle voix quand même, certainement l’une des plus riches du metal prog actuel. L’album commence étrangement par « Promises », morceau guitare acoustique et chant doucereux en intro, et poursuit une progression totalement instrumentale, amenant le concept de la plus évolutive des façons. Avec « The great unknown » et « The wake », on est en plein dans un défilement d’idées riches et variées, tout en restant en une cohésion constante. « Solitude » s’avère la pierre de voûte de l’album, malgré le fait que ce soit une ballade, mais une ballade dense et écorchée, la voix de Mark Basile reste impériale comme toujours… frissons garantis ! Comme je le disais plus haut, on retrouve un fraîcheur plus rock prog seventies, allant même jusqu’à montrer des accents « purplesque » comme dans « From ashes », magnifique morceau ultra énergique, tout orgue Hammond dehors. « Final Call » explore plus le côté AOR des années 80, avec ce refrain fédérateur et les structures classiques mais toujours bougrement efficaces. Seconde ballade, un peu plus convenue, « Blank Pages » qui montre encore une fois tout le spectre lumineux de Mark, pour conclure avec l’épique « … Of endless echoes », quatorze minutes de pur bonheur musical, un long début acoustique et chant classieux pour entonner une déferlante metal prod comme DGM sait si bien le faire depuis tant d’années, alliant harmonies alambiquées et chorus de guitares et claviers virtuoses et impressionnants d’inspiration et de technique, tout le savoir faire du groupe est dans ce final. On notera sur les premiers morceaux la présence de solos de flûte traversière assez triviaux qui amènent une couleur assez joyeuse à l’ensemble, ne cachant pas l’influence de Jethro Tull dans les phrasés si perceptibles. Encore un fabuleux album pour les italiens qui prouvent une fois de plus leur place en haut du podium mondial des grands groupes de metal prog de ces vingt dernières années. Chapeau bas !!! |
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