BREEDING CHAOS Distant planets [ 2024 ] |
||||
CD Album Durée : 33.00 Style : Death metal |
||||
Infos : | ||||
Contact label : | ||||
Contact groupe : | ||||
Interview : | ||||
ORIGINALITE |
TECHNIQUE |
PRODUCTION |
EMOTION |
|
Chronique : 23 novembre 2024 , réalisée par TomHunter | ||||
Les marseillais de BREEDING CHAOS puisent leur inspiration du côté du death old school, mais on notera sur ce premier album que le groupe y ajoute des éléments plus variés. Sorti en septembre dernier chez le renommé label Great Dans Records, « Distant Planets » fait suite au seul EP sorti en 2023, les débuts donc d’une formation qui creuse sa place, mais qui creuse ardemment. Dès le début, le rythme choisi démontre un certaine lenteur comparé au style exécuté, ce qui n’est pas déplaisant. On distingue de ce fait absolument toutes les nuances de composition assez clairement. La voix death, mais pas caverneuse, amplifie dignement le phénomène, tout comme les élans de guitares, harmonies et fins de riffs dissonants. « Among the gods » se termine d’ailleurs sur une sonorité s’éloignant puis ouvrant sur le prochain morceau « Accretion rate ». Ce dernier se démarque grâce à la tendance des musiciens à créer ici une tonalité purement old school. On peut déceler sur ce même titre plusieurs influences, guidées principalement par un death melo assez pesant et écrasant, le trou noir de l’artwork avale ici tout ce qui reste de l’humanité, preuve en est sur le clip video ci-joint. La pochette de l’album peut être interprétée de plusieurs manières, puis peut être assimilée au death tech voire indus, ce qui est intéressant en rapport aux nombreuses influences qui s’entendent au fil des titres. Le titre suivant adoucie les moeurs grâce au handpan, instrument métallique aux sonorités envoutantes, créant la surprise, ainsi que des cymbales soufflées. « Birth of the Abyss » nous plonge dans une mécanique entraînante vers le tourbillon, à nouveau ce trou noir béant illustré précédemment. La civilisation urbaine verticale, métallisée et rectiligne s’engouffre alors dans son antithèse, cette démence circulaire aux profondeurs invisibles et inconnues, immatérielles. Le terme de cette galette nous laisse un peu sur notre fin. J’aurais bien apprécié un titre ou deux supplémentaires afin de mieux cerner la musique et ses thématiques. Cependant, avec 33 minutes pour dix titres dont trois instrumentaux, « Distant Planets » permet de se concentrer sur le variantes thrashy, heavy et prog de ce death metal subversif. Lineup : Jérome Lhuillier : guitare lead Bruno Gabriel : guitare rythmique, chant Malo Pilloix : basse Lucas Dario : batterie Tracklist : Distant Planets Magnetic Interactions Among the Gods Accretion Rate Pillars of Creation Gamma Afterglow Birth of the Abyss Abysmal Sorrow Stone Cross Bitter Closure |
||||
AUTRES CHRONIQUES DU MEME GROUPE | ||||
|