COLLAPSUS Jeux II maux [ 2024 ] |
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CD Album Durée : 46.00 Style : Rock metal electro |
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Chronique : 21 novembre 2024 , réalisée par IvanJack25 | ||||
Aïe aïe aïe ! A peine le CD dans ma platine que mes ouïes s’activent et que mon cerveau déchante et tente de refouler ce qu’il perçoit. Au vu de la pochette très intéressante et du livret détaillé de cet album, je n’imaginais pas que j’allais devoir chroniquer serait ce style de musique. En effet, je m’attendais peut-être à une musique un peu plus progressive, ou plus stoner-rock modernisé. Que nenni, la première chose qui transparait ici est la batterie programmée (et sur-mixée !). Certes cela donne de la puissance au reste et contribue à la rage des basses et guitares, mais le rendu semble très synthétique et froid. Cette sensation est certainement le but recherché car l’ajout d’une voix tantôt rappée tantôt saturée renforce le manque cruel de mélodies et de caractère organique. On dirait parfois du Trust dans la scansion et l’articulation des mots (c’est bête, je n’ai jamais aimé Trust…). Les synthés et programmations sont présents pour de beaux effets électro un peu vintage et parfois un soupçon bienvenu de Mass Hysteria se fait sentir dans les riffs et le chant, comme dans « Lowkost ou lokaux » ou même « La gueulante ». Les paroles alternent entre français et anglais, et donnent dans l’humour un peu décalé doté d’une once de rébellion et de revendication toute moderne sur les sujets brulants du monde actuel (Paul Watson, Amazonie, violence féminicide écologie, défense des animaux…) L’humour des Français est plus basé sur des jeux de mots (d’où le titre de l’album !) qui donnent à réfléchir sans être moralisateur ni donneur de leçon plutôt que les plaisanteries un peu débiles et assez lourdes des Ultra-Vomit par exemple (là, je sens que je ne vais pas me faire que des potes !). Allez je ne crache pas dans la soupe, musicalement ce troisième album de Collapsus est vraiment bien composé et interprété, très énergique et proche de l’auto-dérision, on ne s’ennuie pas une seconde, même si les structures et bases des morceaux restent assez basiques, il y a toujours quelque chose à découvrir dans chaque titre mais, pour une question de goût, j’ai vraiment du mal avec cette façon de chanter et le timbre de voix, où par ailleurs la plupart des chœurs sont faux et dont le rendu sonore ne fait pas du tout partie de mes appréciations musicales. Line-up : Adrien Cailteux : chant principal, programmation synthés, cordes, ambiances Nicolas Cailteux : basse, chant et choeurs Quentin Villain : Guitare rythmique et solo, programmation batterie |
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