UNCUT Space Cowboys [ 2024 ] |
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CD Album Durée : 45.19 Style : Rock 70's |
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Interview : | ||||
ORIGINALITE |
TECHNIQUE |
PRODUCTION |
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Chronique : 20 novembre 2024 , réalisée par Chart | ||||
Je vous avais présenté ce groupe venu de Poitiers en 2020 lors de la sortie de son premier album, « Blue ». Et bien, sachez que le trio de rockers est de retour en pleine forme avec une nouvelle autoproduction qui sent bon la guitare électrique, et cet album s'intitule « Space Cowboys ». Qu’il est bon de retrouver un groupe qui fait revivre le bon vieux rock tel qu’il était pratiqué jusque dans les années 90 à grande échelle. Les bonnes habitudes se sont perdues, et l’époque où un musicien se cachait derrière presque chaque teenager est désormais derrière nous. Dommage, mais je suis sûr que ça reviendra. UNCUT est le genre de groupe qui donne envie de s’y mettre. Le blues et le rock sont les éléments principaux de cette recette qui a fait fureur et permis à des tas de magasins de musique de tenir pendant des années. Deux guitaristes, dont une baryton, un batteur, du chant, et voilà la formule la plus efficace du monde, surtout lorsque ces musiciens sont en parfaite osmose. Pas besoin de chercher longtemps pour s’en rendre compte. « Rival In The Stadium » nous ouvre les portes de ce disque avec énergie et une certaine virtuosité. C’est électrique, bien sûr, mais traité de la meilleure manière qui soit. Sans parler des soli, il y a du LED ZEPPELIN là-dedans, voire du PRIDE AND GLORY/BLACK LABEL SOCIETY. Et ça fait du bien ! Quoiqu’on puisse parler des soli aussi, car là encore, il s’agit de prendre ce groupe au sérieux. Et quel bonheur de se dire que ce groupe nous vient de Poitiers et pas du fin fond de je ne sais où aux États-Unis ! « Stellar's Pride » lui fait suite de manière bien énervée. On dirait presque un morceau de NIRVANA par moments, notamment sur les couplets. La mélodie est bien présente sur les refrains, les riffs sont sacrément dynamiques, et la production est incroyable. Cela sonne terriblement naturel et écrasant. Du vrai bon gros rock, quoi ! On poursuit sur cette excellente lancée en introduisant un peu de hard rock façon glam avec « Neptune's Green ». Je parle de glam pour les refrains, mais ne vous y trompez pas : il s’agit vraiment de gros rock qui tache. Quel plaisir d’entendre des guitaristes qui se lâchent et allient aussi bien les grosses rythmiques et les chorus. J’ai l’impression de ne pas avoir entendu cette formule aussi bien appliquée depuis des années. Et puis forcément, on fait un très beau détour par les racines de tout ça : le blues ! C’est par la grande porte que le groupe nous y invite avec « Loveful », avant de relancer la machine à faire secouer la tête avec « Party Time ». On passe aussi par les excellentes ambiances de « Cosmic Saloon ». J’ai l’impression de redécouvrir le premier album de SLASH'S SNAKEPIT, « It’s Five O’Clock Somewhere », avec ce morceau. L’émotion et la mélodie sont particulièrement présentes sur ce titre, qui ne perd pas pour autant la dynamique. Petit retour vers le blues avec « Asteroïd City », puis un morceau plus lourd avec « Wolfman », avant de se poser avec « Ganimede » et de conclure avec le très entraînant « Checkmate ». C’est fou comme on peut parfois oublier certaines choses et se les rappeler avec un peu de musique. UNCUT est un groupe à écouter absolument. Il s’agit d’un retour dans les années où le rock et le hard rock étaient omniprésents. Et à l’écoute de ce disque, on comprend vraiment pourquoi. Cet album respire la passion, l’énergie et le talent. À ne rater sous aucun prétexte ! |
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