CHRONIQUES ALBUMS

On pourrait commencer cette chronique en écrivant « nice girls don’t play rock 'n' roll », mais ce ne serait pas très correct. En effet, le quatuor, où règne la parité, est de retour avec un nouvel album, « The Last Chase », signé chez M&O Music.

Le groupe américain s’inscrit dans un style qui ne surprendra personne : le rock ! Oui, les États-Unis sont nos meilleurs fournisseurs en la matière. Que voulez-vous ? C'est comme ça ! Il n'est pas rare en Californie de croiser des gars en costume, au volant de leur voiture, écoutant TOOL ou SLIPKNOT. Cela tombe plutôt bien puisque TARAH WHO ? vient justement de Californie, et cela se ressent dans ses compositions et sa production mordante.

TARAH WHO ? commence à se faire un nom dans le milieu avec une tournée américaine en première partie de THE EXPLOITED et des apparitions dans des festivals renommés, dont le HELLFEST. Certes, le chemin est encore long pour sortir totalement de l'underground, mais un pas après l'autre, les efforts commencent à porter leurs fruits. Ce nouvel album pourrait bien être un pas de plus dans la bonne direction. En effet, le groupe nous livre 11 nouveaux titres dans un album dense et énergique, comme il se doit. Après une courte introduction, TARAH WHO ? nous envoie une série de morceaux qui oscillent entre le punk, le rock et le grunge, comme « Safe Zone » ou « Dimpler », qui ouvrent l’album de manière très efficace. Les bases sont posées, et des nuances sont apportées avec des morceaux plus subtils comme « Unborn » ou « Army Of Women ». TARAH WHO ? reste simple et percutant, misant sur l’énergie et la dynamique. Nous sommes ici dans un rock brut, ravageur, même s’il y aurait encore de la place pour aller plus loin.

TARAH WHO ? nous livre un album taillé pour le live. Il s’agit bien d’un groupe en devenir, qui a toutes ses chances, mais qui, à mon avis, doit être vu en concert, dans la sueur, pour apprécier pleinement la puissance de ses riffs.