FIT FOR AN AUTOPSY The nothing that is [ 2024 ] |
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CD Album Durée : 43.52 Style : Deathcore |
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Chronique : 18 octobre 2024 , réalisée par Black.Roger | ||||
Les colosses, le mot n'est pas trop fort, du deathcore Américain FIT FOR AN AUTOPSY vont sortir leur 7ème album intitulé « The Nothing That Is » le 25 Octobre prochain, Il fera suite à « On What the Future Holds » paru en 2022, album qui avait défrayé la chronique à sa sortie, souvenez-vous ! Alors, on se pose la question de savoir si ce nouvel opus de 2024 va faire encore mieux ? Est-ce que les nouveaux 10 titres enregistrés par Putney dans son studio Graphic Nature Audio dans le New Jersey vont à nouveau nous prendre à la gorge et ne plus nous lâcher encore une fois ? Eh bien la réponse est oui, cent fois oui après écoute de ces 44 minutes qui nous ont détruit ce qu'il nous restait de neurones à l'aide d'une puissance vocale et musicale encore plus élaborées et aussi avec la puissance des sujets abordés remettant en cause nos certitudes et dénonçant un monde au bord du chaos. D' ailleurs l'artwork de couverture de la pochette du nouveau « méfait » illustre parfaitement la spirale infernale de notre engloutissement dans un certain néant. Cette descente dans le néant relatée par des titres parfois inspirés par les rythmiques d'un certain Meshuggah et par d'autres formations de death extrême pour une agressivité non dénuée de mélodies vicieuses qui ont le diable au « core ». Alors, ces titres enregistrés par, le line-up actuel composé de Joe Badolato (chant), Will Putney, Patrick Sheridan et Tim Howley (guitares, Peter Spinazola (basse) et Josean Orta (batterie) ne nous font pas de cadeau. C'est brut de décoffrage parfois, énergique, agressif bien évidemment et ne nous laisse aucun échappatoire en nous imprimant en fond d'écran un côté technique irrésistible qui passe comme une lettre à la poste dans notre cerveau « prédigéré ». J'ai retenu particulièrement lors de l'écoute de ce nouvel opus : «Hostage », bien polyrhytmique, « Red Horizon » lancinant, perforateur de tympans, « The Nothing That Is » envoi rapide aux vocaux complexes, « Lust For The Severed Head » rempli de vocaux d'urgence et de shreds, enfin « The Silver Sun » final aérien et déstructuré à la fois. Résultats de courses, résultats de mon appréciation, vous devez absolument écouter et pourquoi pas aller plus loin, oui vous les metalleux extrêmes de tous poils, en vous procurant à sa sortie ce « The Nothing That Is », je ne vous le dirai pas deux fois, amen ! |
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