FIREWIND Allegiance [ 2006 ] |
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Durée : 48.42 Style : Heavy Metal Mélodique |
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ORIGINALITE |
TECHNIQUE |
PRODUCTION |
EMOTION |
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Chronique : 30 juin 2006 , réalisée par SAVINI | ||||
Gus G poursuit avec l’album Allegiance le concours du musicien le plus prolifique et volatile qui l’oppose depuis maintenant plusieurs années à Glenn Hughes et à Jorn Lande. Plaisanteries mises à part, on l’attendait un petit peu au tournant le petit Gus (les musclés inside !) puisque ce dernier a quitté Mystic Prophecy (dont on ne saurait trop vous recommander le dernier album Savage Souls), Nightrage et Dream Evil afin, précidément, de se concentrer sur Firewind. Donc, d’une certaine manière, il n’avait pas trop le droit à l’erreur et cette nouvelle fournée comprend malheureusement son lot habituel de remaniement puisque l’on voit débarquer un nouveau chanteur (eh oui encore) en la personne d’Apollo Papathanasio (je crois que c’est le moment de préciser que le groupe est grec…) ainsi qu’un nouveau batteur, Mark Cross, bien connu des amateurs d’Helloween et de Metalium. Apollo (ex-Majestic) s’en sort plus que correctement et si certaines intonations peuvent parfois fortement faire penser à Dio (« Ready To Strike »), j ‘avoue que je me serai en revanche bien passé des ho ho ho ! ho ho ho ! à la Dickinson sur « Deliverance ». Sur l’album précédent figuraient des invités de prestige puisque Marty Friedman et James Murphy (bon, c’est peut-être pas la peine de les présenter…) venaient préter main forte à un Gus G qui, pourtant, n’en avait guère besoin. Ce coup ci c’est Tara (jeune et très très très très jolie chanteuse suédoise) qui s’y colle et sa participation apporte à ma grande satisfaction une petite colloration hard rock très éloignée des poncifs lyriques actuels au titre « Breaking The Silence ». Il y a d’ailleurs plusieurs éléments hard rock qui viennent enrichir un album trop souvent portée sur les claviers (on pense par exemple au riff d’intro à la AC/DC au début de « Falling To Pieces »). Sur l’instrumental bluesy Before the Storm on ne peut pas s’empêcher de penser également à l’irlandias balaffré Gary Moore. Bref que de bonnes choses qui viennent enrichir un sens de la mélodie et du refrain assassin qui n’est plus à démontrer (« Insanity »). La production est assurée comme sur le précédent album par Mr. Nordstrom (Arch Enemy, Opeth, Hammerfall,…) et, comme on pouvait s’y attendre, elle est absolument parfaite, mettant magnifiquement en valeur les compos comme les musiciens. Alors est ce que le pari de Gus G est réussi ? Oui et non. Tout est bien foutu, bien propre, bien mélodique comme il faut mais j’ai bien peur qu’il manque tout de même un petit quelque chose, un petit grain de folie et d’originalité à cet album pour que ce dernier puisse s’imposer comme un incontournable et un indispensable du metal mélodique moderne. |
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