CHRONIQUES ALBUMS

Depuis bientôt 40 ans, le Lillois Stéphane Buriez que l'on retrouve dans de multiples projets comme par exemple Clearcut, Sinsaenum, Les Tambours du Bronx et autre TTT (Tribute To Thrash » est resté de puis ses débutes fidèle à son groupe initial fondé en 1985, LOUDBLAST dont il reste actuellement le seul membre originel. Aujourd’hui nous allons donc parler de ce groupe pionnier du Thrash/death metal frenchie à l'occasion de la sortie prochaine (25 Octobre 2024) d'un nouvel album intitulé « Altering Fates and Destinies » chez Listenable Records.

Cet album a été enregistré par les membres actuels du « Loud », c'est à dire Stephane Buriez guitare/chant, Frederic Leclercq guitare solo/basse, Nicklaus Bergen guitare solo et Hervé Coquerel à la batterie. La production et le mastering ont été confiés à HY. Krauss aux Vamacara Studios, l'artwork de couverture (remarquable en tous points) étant l’œuvre de Kahos Diktator.

Alors maintenant êtes-vous prêts a écouter avec moi les 13 titres (dont trois bonus) de cet opus nouveau ? Oui, appuyons donc sur la touche « play » de notre lecteur et dégustons ces 48,07 minutes d'un thrash death frenchie incontournable.

De « From Beyond II (The Return) » jusu'au « Plaisir Interdit » en passant par notamment « L'Echec Miserable », « L'Allégeance  Noire » et « Maudit et Voilé », Loudblast fait preuve d'une grande maturité dans ses propos en nous offrant quelque chose de plus puissant, de plus sombre qu'auparavant même si le fond de commerce « old-school » est bien présent en fond d'écran.

Je ne vais pas analyser une par une toutes les pistes gravées sur cet album mais quelques titres ont quand même retenu un peu plus mon attention de façon bien personnelle. Il s'agit de « Crystal Skin » à forte connotation Celtic Frost, « He Who Slumber » m'a rappelé un certain black metal à la Rotting Christ », « Son Of Nameless Mist », « Dark Allégiance » et « Fortress » m'ont emmené dans les profondeur occultes d'un doom écrasant. Les trois titres bonus me rappelant en fin d'écoute un certain passé du groupe comme dans le fameux « Sublime Dementia » de 1993.

Fin d'écoute donc au bout de presque 1 heure à l'horloge du death metal de chez nous et en conclusion nous dirons que les « Loud » (comme on disait avant) semblent se renouveler et aller de l'avant sans renier leur passé. Du coup ce nouveau « méfait » devrait plaire aux « anciens » fans tout comme aux nouveaux venus dans la chapelle du metal extrême frenchie.