CHRONIQUES ALBUMS

Il est clair que venir de la campagne et de petits villages n’aide pas au brassage familial, il existe dans notre beau pays, des bourgs reculés ou malheureusement, des siècles de consanguinités ont engendrés de drôles de peuplades. Il s’avère que certains se sont regroupés pour pratiquer l’art de la musique et plus naturellement du grindcore, cringecore (genre propice à ces dégénérescences).

MEGAVIOLENCE 2000 est de ceux-là. Le collectif bourguignon s’est enfermé 2 jours (j’imagine une cave ?) afin d’accoucher de 52 titres jouissifs d’immaturité.
Il va sans dire qu’il faut avoir du second degré pour apprécier le projet, c’est même un prérequis. De même, il vous faudra posséder quelques références humoristiques d’une époque où l’on pouvait rigoler d’un pet ou d’un jeu de mots comme :

Claude France 3, Jeanne Mass Hysteria, Godgiratoire, Tom Slayer…


On rangerait facilement MEGAVIOLENCE 2000 dans le même tiroir qu'Ultra Vomit ou Gronini, mais je trouve plus d’atomes crochus avec Stupeflip, rien que pour le coté expérimental et tout de même très bien foutu du truc.
Car oui, il y a sûrement pas mal de travail pour pondre autant de conneries… Ou alors on a affaire à des génies, mais j’ai effacé cette hypothèse dans mon introduction.

Bref, parce que je ne vais pas passer plus de temps là-dessus, j’aime ce projet parce qu’il est régressif, drôle, libre et que l’art, c’est ça, produire des œuvres et peu importe que ça plaise ou non.

Sinon, je ne vous dis pas merci pour le dernier morceau…