CAVALERA
Schizophrenia [ 2024 ]
  Pavillon 666 - metal rock webzine CD Album
Durée : 43.56
Style : Thrash/death
  Infos :
  Contact label : https://www.nuclearblast.com/fr
  Contact groupe : https://www.cavaleraconspiracy.net/ https://cavaleraconspiracy.bandcamp.com/music
 
 Pavillon 666 - metal rock webzine ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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  Chronique : 19 juin 2024 , réalisée par Black.Roger
   
CAVALERA reprend sa quête du passé de Sepultura en réenregistrant les albums qui ont vu, dans les années 80, l’émergence d'un groupe brésilien qui allait en quelque sorte révolutionner la vision du thrash/death metal et influencer bon nombre de groupes en devenir dans le style avec, à la base, une sauvagerie inédite pour l'époque.

Ainsi, après avoir réenregistré l'an dernier « Bestial Devastation » et « Morbid Visions », les frangins Max (chant/guitare) et Iggor (batterie) nous proposent une nouvelle interprétation de leur album devenu culte, « Schizophrenia », sorti en 1987. Pour ce faire, ils ont « embauché » Igor Amadeus (fils de Max) à la basse et Travis Stone (seconde guitare), connu pour ses exploits dans Pig Destroyer et Noisem. Pour cette nouvelle édition, on nous offre, outre les 9 titres initiaux, une nouvelle composition intitulée « Nightmares of Delirium » qui s'inscrit dans une certaine continuité de l'album d'origine. De plus, un nouvel artwork de couverture, œuvre d'Eliran Kantor, nous propose une interprétation plus actuelle de celle d'origine.

Bien, passons maintenant à l'écoute de cet album qui paraîtra le 21 juin 2024 chez Nuclear Blast, évidemment ! L’exercice n'était pas facile au départ car comment faire du neuf avec du vieux, comme on dit communément ? Mais le quatuor s'en sort très bien au final avec un son brut de décoffrage d'une puissance redoutable dans l'interprétation des titres, qui ne peut que cautionner l'envie des frères Cavalera de se replonger dans le passé et le respecter tout en « dépoussiérant » les morceaux sans les dénaturer. Et, cerise sur le gâteau, la voix de Max semble avoir été enregistrée au fond d'une grotte, donnant ainsi au tout une forte sensation de passé/présent, si je puis m'exprimer ainsi, qui colle parfaitement à cette nouvelle révision des choses du passé.

Bref, l'écoute me satisfait pleinement et je ne saurais trop vous conseiller d'acquérir cet opus à sa sortie. Je pense qu'il ravira les anciens aficionados du metal des années 90, mais fera également découvrir aux nouvelles générations cette œuvre, ici bien pimentée, qui bénéficie d'une production imparable sans trahir l'esprit initial de l'époque. Amen !







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