HUBBLE
Hubble [ 2024 ]
  Pavillon 666 - metal rock webzine CD Album
Durée : 36.20
Style : Space-Rock, Post-Rock, Rock Progressif
  Infos :
  Contact label :
  Contact groupe : https://www.facebook.com/hubble.off https://hubble2.bandcamp.com/album/hubble
 
 Pavillon 666 - metal rock webzine ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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  Chronique : 19 juin 2024 , réalisée par Armelle-Royline
   
Hubble est le premier LP du groupe éponyme qui nous emmène dans un voyage adapté de la mission Apollon 11 de 1969. Cet album-concept nous plonge dans cette odyssée atmosphérique de façon chronologique où l’on peut ressentir, au travers des pièces musicales, toute la teneur émotionnelle de l’épopée : l’euphorie avec des sonorités plutôt post-rock et jazzy sur « Voyage », titre qui nous porte doucement vers une dimension space-rock : Un « Day 5 » davantage ambient, où les protagonistes sont, pendant ce temps, contemplatif de l’univers qui s’offre à eux.

C’est un moment qui précède un morceau de 14 minutes, plus progressif, à tendance même stoner vers les 6 minutes, on pourrait oser qualifier ce style de moon-rock ?! : « Landing, First Steps, Lift off », avec ses mesures plus complexes et ses cassures de rythme, voire ses silences, qui existent pour décrire une scène technique, à l’instar du genre musical : le détachement du module Eagle, l’orbite lunaire, les phases de descente, on retient son souffle, on garde son sang-froid, « Eagle has wings » et on se laisse de nouveau planer. On ferme les yeux et on regarde à travers un hublot fictif, la scène qui s'offre à nous comme si nous y étions. Le solo de guitare de Thibault Gazengel nous propose une dimension psychédélique, aux origines de la musique rock qui sillonne l'année de la mission. On pensera évidemment à Hawkwind, précurseur du genre space-rock et formé en 1969.

« To the moon », annonce du contexte comme introduction ainsi que « splashdown », un intervalle de l’amerrissage du vaisseau spatial sont deux titres intéressants d’un point de vue conceptuel, bien que le premier soit peut-être répétitif dans ses passages.

L'album se termine sur « Sleepin'Bear », une douce redescente émotionnelle, à l'instar d'un retour sur Terre. L'artwork d'Oriane Charvieux nous fait sourire, très actuel, une forme de selfie qui nous offre toute la dimension d'un tel moment.

Hubble se place au-delà d’un post rock atmosphérique ou d’un space-rock fait de chuchotements ou de caractéristiques du genre mais évolue bien dans un espace progressif. C’est une expérience auditive immersive où gravitent les samples des discours originaux, les sonorités des paramètres vitaux (pulsations) et les vibrations propres aux vaisseaux spatiaux (sifflements) qui offrent une symphonique cosmique.

Hubble est un "premier rendez-vous spatial" réussi.







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