THE DIOGENES Qui pourrait craindre le bien ? [ 2024 ] |
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CD Album Durée : 46.45 Style : Rock/Grunge |
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Infos : | ||||
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Chronique : 13 juin 2024 , réalisée par Chart | ||||
Les années 80 continuent de séduire les cinéphiles et amateurs de séries, tandis que les années 90 perpétuent leur héritage parmi les fans de rock, punk et metal. Cette époque riche et inspirante a produit de nombreux groupes qui fascinent encore, qu'ils soient toujours en activité ou non. THE DIOGENES, avec leur premier album "Qui Pourrait Craindre le Bien ?", puisent leur inspiration dans les années 90, offrant une nouvelle interprétation de cette période musicale emblématique. En recherchant des informations sur ce groupe, il est clair que ces musiciens prennent soin de se référencer abondamment. Ils ont raison de le faire, et aussi de choisir une production de qualité pour leur premier album. À notre époque, une bonne production est essentielle. Les démos de mauvaise qualité, qui rendent l’écoute difficile, peuvent avoir leur charme, mais il est bien plus judicieux de se tourner vers un bon studio pour produire un son agréable à écouter. Valoriser son produit est déjà un grand pas en avant. En termes de compositions, THE DIOGENES s'appliquent à nous faire revivre une époque tout en conservant une identité propre. L'album commence avec "Pillow" et sa très grosse énergie. Le retour de la pédale wah-wah sur les gros riffs rock fonctionne comme à une certaine époque, tout en étant bien intégré dans l'esprit rock actuel. On va droit au but et on donne envie de sauter de partout comme dans un concert d’IGGY POP. Ils savent aussi se montrer plus subtils avec "Gluttony". Le travail des arrangements est efficace, et on reconnaît une manière intéressante d'agencer les riffs en alternant sons clairs et sons saturés, une formule éprouvée que le groupe utilise avec succès, comme sur "Religion Cathodique" pour casser ses riffs punk. D'une manière plus élaborée, "Tiny Lighted Window" balance quelques chorus bien sentis. Si le punk est une influence importante pour ce groupe, ce n’est pas leur unique composant. On retrouve également des éléments post-punk et grunge, notamment dans des morceaux comme "Néo Libéraliste Moi" ou la conclusion "Sacrifice à Dieu". THE DIOGENES livrent un album prometteur qui, espérons-le, leur ouvrira les portes de certaines scènes. L’énergie et la dynamique sont là, ce qui devrait les aider à se faire une place dans le paysage musical actuel. |
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