OG EZ OR The Green Light [ 2024 ] |
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CD Album Durée : 50.06 Style : Cyber Metal |
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Infos : | ||||
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Chronique : 10 juin 2024 , réalisée par Chart | ||||
L'aventure commence en 2017 du côté de Nantes. OG EZ OR est un projet particulier puisqu'il mélange à la fois metal, electro et musique de film. Le trio, composé de F-2301 au chant et aux claviers, de K-74 à la basse et de X-301 à la guitare, se lance rapidement dans la composition et sort en 2019 son premier album, « Mind Machine : A New Experience », suivi en 2022 de « Distorsion Process ». Aujourd'hui, « The Green Light » vient conclure leur space opéra composé en triptyque. Après nous avoir ouvert les portes avec son introduction nommée « The Call », OG EZ OR nous propulse dans son univers avec « The Bunker Zero ». On ne nous avait pas menti sur la marchandise : il s'agit d'un alliage de metal, electro et indus des plus costauds. Pour les plus anciens, on y retrouve un joli lien de parenté avec les Norvégiens de THE KOVENANT. Le trio gère ses influences avec dextérité et trouve un équilibre parfait qui, sans nul doute, ravira aussi bien les fans de metal que d'electro et d'indus. Si « The Bunker Zero » lançait la machine sur des tempos dynamiques, « Radium-V » vient poser un peu plus l'ambiance. Le groupe se fait plus sombre et use d'effets sur la voix qui l'intègre parfaitement au mix général. Mais même avec un tempo plus posé, OG EZ OR sait se faire dynamique. De toute manière, on sent une certaine expérience chez ces musiciens, ne serait-ce qu'au niveau du choix de la production. Il n'y a donc rien d'étonnant à découvrir des morceaux très bien agencés à l'image de « The Syndicat Of Barons ». On est également surpris de découvrir un titre tel que « The White Butterflies », instrumental, qui mélange claviers et gros metal. On dirait presque un morceau progressif perdu au milieu de cet univers cybernétique. Mais le groupe avait prévenu, il est aussi fan des musiques de film. Et puis, il y a encore de bons titres electro à se mettre sous la dent comme « Brotherhood », avant de basculer dans l'ambient avec « Dark N's Ego », puis de retrouver les gros riffs indus de « Endless City » et « The Holy Dragon ». OG EZ OR devient même épique avec le titre « Sword Of Freyr » en incorporant quelques éléments folk. C'est bien joué mais surtout bien réalisé. Et comme il s'agit du troisième opus d'un space opéra, il est normal de boucler la boucle avec un titre instrumental qui met en scène la mort du personnage à travers le morceau « Death Of F-2301 (End Of The Cycle) ». OG EZ OR nous livre une très belle pièce qui allie les forces de différents styles pour créer une œuvre particulièrement robuste. Il y a là un très bon album à découvrir et un groupe au fort potentiel. |
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