PREHISTORIC ANIMALS Finding Love In Strange Places [ 2024 ] |
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CD Album Durée : 44.55 Style : Progressif |
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Chronique : 02 juin 2024 , réalisée par Chart | ||||
C'est en 2019 que PREHISTORIC ANIMALS donne ses premiers concerts dans son pays natal, la Suède. Le succès est assez vite au rendez-vous. Pour l'anecdote, lors d'un concert, même le food truck a fermé pour voir le groupe jouer. Le groupe n'est pas sans expérience puisque l'on retrouve parmi ses membres deux anciens de PAIN OF SALVATION, Daniel MAGDIC au chant et à la guitare, et Noah MAGNUSSON à la basse et aux claviers. Ils ont rejoint Stefan au chant principal, aux guitares et aux claviers, et le batteur et claviériste Samuel GRANATH. PREHISTORIC ANIMALS revient aujourd'hui avec son quatrième album studio, « Finding Love in Strange Places ». Évidemment, qui dit progressif dit niveau musical adéquat. PREHISTORIC ANIMALS n'échappe pas à cette règle et les amateurs de riffs bien sentis et de soli techniques ne resteront pas sur leur faim. Le quatuor nous livre de très belles pièces, bien pensées et vraiment bien produites. La Suède a sa réputation, merci Peter TÄGTGREN. Le travail de Stefan ALTZAR est tout à fait à la hauteur de ce qu'on peut attendre d'un groupe professionnel. Une très belle pièce, aucun doute là-dessus à ce niveau. Cet album s'ouvre avec une belle énergie. « The City Of My Dreams » lance la machine. Le morceau est typé metal avec gros riff et son accrocheur. Le chant clair apporte la dose de mélodie nécessaire pour ne pas tomber dans le metal pur. On n'est pas loin d'un OPETH ou d'un PORCUPINE TREE. Ce premier titre de 9 minutes pose l'ambiance tout en apportant des contrastes avec des parties clavier plus aérées. Et si le groupe sait le faire à l'intérieur de ses morceaux, il sait aussi le doser dans son album avec quelques pistes comme « A Bad Day For The Neon Gods », « Strange Places » et « Come Home » qui apportent une autre ambiance. Ces titres fonctionnent comme des virgules qui donnent un peu d'air à l'ensemble. Le but premier est tout de même de livrer de bons titres rock à l'image de « Living In A World Of Bliss » qui me rappelle un autre groupe suédois, EUROPE. Cela vient du clavier et de ses sonorités car le reste est un peu moins Hard FM. PREHISTORIC ANIMALS est de toute manière un groupe qui aime travailler sa liberté créatrice. Cela se ressent très bien d'un morceau à l'autre. L'ambiance change notamment sur « Unbreakable » pour se faire plus solennelle et plus aérienne. On retrouve cet esprit à la PORCUPINE TREE dans les arrangements et la tonalité générale du morceau. On ne peut pas nier la qualité du groupe de référence, mais surtout insister sur le fait que PREHISTORIC ANIMALS s'appuie peut-être sur ce groupe, mais le fait en démontrant ses propres qualités et pas de manière systématique comme le prouve un « He Is Number 4 » ou « The Secret Society Of Goodness ». Là encore, on ne peut que souligner et se satisfaire du travail global fourni par les Suédois. « Nothing Has Changed But Everything Is Different » vient conclure cet album une nouvelle fois avec brio. Si vous êtes à la recherche d'un groupe de progressif de qualité, ne cherchez plus. Mais il y a aussi des chances pour que ce groupe vienne directement à vous, car je ne serais pas surpris de le voir prendre tranquillement de l'ampleur tant la qualité est au rendez-vous. |
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