ABORTED Vault of Horrors [ 2024 ] |
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CD Album Durée : 40.10 Style : Brutal death metal |
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Chronique : 28 mai 2024 , réalisée par Black.Roger | ||||
Nous avons entre les mains le dernier "méfait" sorti de l'archaïque abattoir des Belges d'ABORTED. Voici donc un 12ème album intitulé "Vault of Horrors" qui nous interpelle encore une fois, malgré les presque trente années du groupe passées au service du brutal death, un brutal death souvent gore, toujours un peu/beaucoup grind, mais toujours extrême, dirigé par le frontman Sven de Caluwé, géniteur de cette entité malsaine et purulente. Paru le 15 mars dernier chez Nuclear Blast, on nous offre 10 nouveaux titres pour 40 minutes d'enregistrement, un long enregistrement (vu la disparité géographique des musiciens et invités) effectué chez Dave Otero. La pochette de l'album nous indique, par l'image, la forte influence des films d'horreur des années 80 et des "Contes de la Crypte", série TV des années 90, films qui ont bien influencé la scène métal à l'époque. Nous n'allons pas disséquer une par une les pistes de cette œuvre mortelle, mais nous dirons qu'ABORTED, avec ce nouvel opus, reste dans une violence brutale de chez brutal, mais cette fois-ci avec peut-être moins de blasts bien speed mais avec une lourdeur incommensurable et des parties techniques tranchantes (sic). Et puis, la grande nouveauté, c'est la présence sur chacun des titres d'invités chanteurs de l'extrême comme par exemple Alex Erian (Despised Icon), Ben Duerr (Shadow of Intent), Francesco Paoli (Fleshgod Apocalypse), Johnny Ciardulla (AngelMaker) et Matt McGachy (Cryptopsy). De l'inquiétant "Deadbringer" au destructeur "Malevolent Haze", en passant par l'écrasant "Brotherhood of Sleep", le malsain "The Golgothan" et le speedcore "The Shape of Hate", vous ne sortirez pas vivants de cette tuerie "bruitiste" mais néanmoins possédée de détails cauchemardesques et croustillants bien millimétrés. En conclusion, nous dirons qu'ABORTED a garni son étal au rayon boucherie avec 10 brûlots qui nous détruisent ce qu'il nous reste de neurones (qui a dit "comme d'habitude?") et cette formation d'origine belge mais maintenant internationale n'a pas fini de nous surprendre dans le domaine de l'épouvante horrifique qui lui va si bien, amen ! |
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