THE ENDERS
Shelter [ 2024 ]
  Pavillon 666 - metal rock webzine CD Album
Durée : 59.00
Style : Metal Progressif
  Infos :
  Contact label :
  Contact groupe : https://www.facebook.com/theendersmusic
 
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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  Chronique : 14 mai 2024 , réalisée par IvanJack25
   
« Shelter » est le deuxième album de nos compatriotes The Enders venus de la région PACA et ils nous délivrent ici un très bon metal progressif, mais pas que, car les influences plus rock voire pop se ressentent au sein de certains morceaux, où l’on pense parfois à Muse, Toto, Foo Fighters et autres monuments du rock…

J’avais chroniqué dans Pavillon l’autre très bon groupe du chanteur Greg Giraudo, Parallel Minds, où il officie comme guitariste et nous le retrouvons ici avec le chant en plus, et quel chant ! Greg possède un grain particulier, très chaud et organique, assez écorché tout en restant mélodique et évoluant dans une tessiture medium/médium aigu, tel un ténor métallique !

« S.T.A.Y. » nous embarque dans une ambiance qui pose les bases de l’album, bonne production, basse et batterie claires et précises, guitares acérées et maîtrisées, quelques petites notes parsemées de claviers pour le côté aérien et voix impeccable de justesse et de vérité.

Là où l’on pensait continuer sur le même schéma, on change déjà d’atmosphère au deuxième morceau « True spirit » avec une rythmique ternaire très rock et presque dansante, qui me fait penser à un mix de Maiden (période Fear of the Dark) et Queensrÿche (période Promised land) du plus bel effet. Le break du milieu tranche avec l’aspect rythmé et nous offre un très bon moment d’harmonies de guitares ultra-mélodiques, soutenues par un batteur semblant jouer des percussions en une transe uniforme. Quel bon morceau très inspiré !

« The end of innocence » reste classique mais non dénué d’intérêt avec ce refrain entraînant, ces riffs et ces chœurs inspirés. « A reason to believe », très belle ballade, évolue toute en intensité avec de beaux chœurs à la Savatage, un pont doté de chouettes soli de guitares, puis un retour au calme sur la fin. Deux morceaux en un très différents l’un de l’autre, une belle structure très prog en soi.

« Shelter » reste toute en attente, diffusant une atmosphère très Pain of Salvation, muni d’un beau chant habité et de guitares exquises, intenses dans les soli. Je ne sais qui de Olivier ou Greg joue le solo au milieu du morceau, c’est une pure merveille de mélodies, chapeau bas ! Un petit vent frais nous exalte avec « Unfading children »,  shuffle bien entraînant, qui respire le Van halen des débuts voire Extreme, avec ses chœurs très glam et ses saccades rythmiques groovy à souhait.

Petit hommage au heavy speed des années 80 avec « Worth to be bad » dont les Pretty Maids ou le Whitesnake des derniers albums nous abreuvaient parfois, toujours avec beaucoup de groove dans le refrain et son tempo divisé par deux, pour encore plus de feeling. « Homecoming », seconde ballade, voit Greg jouer de sa voix grave dans le couplet, timbre qui lui sied à merveille également. Quant au refrain, il insuffle une ambiance intense et éthérique.
« Dusk to dawn » est le morceau typique metal prog, évolutif, rempli de mesures à 7/8, muni de ce brin de Pain of Salvation bien sympathique dans l’esprit et le chant. « When you’re gone » clôture l’œuvre de la plus belle des façons, metal prog classieux et toujours autant de brio et de virtuosité dans les guitares et le chant.
 
The Enders est une belle découverte, ce groupe est à suivre de très près, les quatre musiciens possèdent une belle inspiration, ils sont habités et utilisent beaucoup de technique et de maîtrise musicale au service de l’émotion. J’espère les voir sur scène un jour pour compléter et confirmer cette belle claque artistique…
 
Line-up :
Grégory Giraudo : Chant, guitares
Laurent Ambard : Batterie
Olivier Viac : Guitares
Antoine Moutet : Basse.







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