CHRONIQUES ALBUMS

NEROCAPRA est un groupe italien de death metal fondé en 2003. Le groupe enregistre une première démo en 2009, puis un premier album en 2011 intitulé "Vox Inferi", suivi d'un second album intitulé "Mefisto Manna" en 2014. Quatre ans plus tard, ils reviennent avec un troisième album "Decomposizione", puis un cinquième album intitulé "La Serpe in Seno" en 2023. Le groupe est composé de Mirco Rizzi (guitare, chant), Roberto Ripollino (batterie) et Massimo Tosco (chant).

L'album commence avec la chanson "Grido Mai Udito", une sorte d'intro à ce que nous allons goûter en enfer. En tout cas, ça paraît très brutal. À la première écoute, au niveau de la production, ça sonne très old school. Je me demande si cela a été fait exprès ou pas. C'est assez mal enregistré. Puis vient "La Serpe in Seno", une chanson assez sombre et malsaine. Malheureusement, le chant n'est pas au point, c'est assez brouillon. Au niveau de la guitare, c'est assez mal accordé, la dissonance n'est pas terrible. Au niveau de l'émotion, on est loin d'un Morbid Angel ou bien d'un Cannibal Corpse, cela sonne très amateur. "La Fortezza" apporte un plus au niveau du son, on dirait que c'est un peu mieux mais ce n'est pas encore ça. Le chant est, par contre, sur cette chanson, plus profond et plus compréhensible.

Les sept chansons qui composent cet album sont assez incompréhensibles dans le sens où l'on ne sait pas trop se situer. Sur certaines chansons, on peut ressentir plusieurs émotions qui collent bien au style du death metal, mais d'un autre côté, on ne se sent pas plus affolé que ça.

NEROCAPRA a raté le coche avec cet album, avec une production malheureusement trop faible. C'est très mal enregistré, ça peut faire "old school", mais sur ce coup-là, ça ne réussit pas.