ACHERONTIA
Metamorphosis [ 2024 ]
  Pavillon 666 - metal rock webzine MCD-EP
Durée : 23.54
Style : Rock New Wave
  Infos :
  Contact label :
  Contact groupe : https://www.facebook.com/acherontiafr https://acherontia-fr.bandcamp.com/album/demo-1-2
  Interview :
 Pavillon 666 - metal rock webzine ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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  Chronique : 12 mars 2024 , réalisée par Chart
   
C'est du côté du Puy-en-Velay que nous vient ce duo de rock un peu à part. En effet, ces deux Auvergnats officient aussi bien du côté du rock et de la new wave et vont même jusqu'à jouer du folk scandinave. ACHERONTIA nous livre aujourd'hui son premier EP auto-produit, « Metamorphosis ».

Bien qu'il s'agisse d'une auto-production, ce petit groupe a réussi son coup. En effet, malgré quelques défauts mineurs, ce premier EP a une production tout à fait digne. Le son global est satisfaisant. Il y aurait certes un travail à faire sur les guitares saturées, mais comme nous le savons tous, le home studio a ses limites. Cependant, le groupe réussit tout de même à nous livrer des morceaux propres. Il ne manque plus que la puissance d'un vrai studio, mais je suis persuadé que cela arrivera dans un futur plus ou moins proche.

Au niveau de ses compositions, ACHERONTIA aime varier les plaisirs. Le titre d'ouverture, « Inner Demons », flirte avec les années 80 et la new wave anglaise. Le titre est pour le moins intéressant. Le chant féminin rend particulièrement bien et donne de la profondeur à cet ensemble. On se prend très vite au jeu et on se plonge tranquillement dans l'écoute de « Randomness ». Là encore, on fait un bon dans le temps, sûrement grâce à ces boîtes à rythme qui sonnent sur ces vieux vinyles mais qui ne perdent pas de leur charme. Le tout est entraînant et lumineux. On se laisse bercer par cette bonne ambiance avant de découvrir un aspect plus sombre du groupe avec « Witch Confession », avant de revenir à des rythmes plus entraînants et une composition plus lumineuse, « The Lighthouse ». Là où le groupe me surprend le plus, c'est avec « Mooncall ». Peut-être que le côté mystique de la Haute-Loire a inspiré le duo. On découvre une ambiance proche de celle des groupes norvégiens de folk avant de basculer vers un style que DEAD CAN DANCE n'aurait pas renié. C'est à mon avis le véritable point fort de ce disque et le retrouver en conclusion d'un EP tourné vers un style plus britannique vient tranquillement compléter cette palette de compositions pour le moins prenantes.

Un très bon premier jet, en espérant voir le groupe se développer encore un peu plus. Ce serait en effet largement mérité.







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