DGM
Life [ 2023 ]
  Pavillon 666 - metal rock webzine CD Album
Durée : 58.00
Style : Power prog metal
  Infos :
  Contact label : http://www.frontiers.it
  Contact groupe : https://www.facebook.com/dgmprog
 
 Pavillon 666 - metal rock webzine ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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  Chronique : 29 février 2024 , réalisée par IvanJack25
   
Les Italiens de DGM sont toujours en forme et nous le prouvent avec ce onzième album sobrement intitulé « Life ». Trois ans après l’excellent « Tragic Separation », le quintet n’a rien perdu de sa fougue avec cet album de presque une heure de power Metal Prog.

Ce qui frappe d’entrée, c’est la production claire et massive de l’ensemble, qui permet de s’immerger dès le début dans l’ambiance des morceaux. « Unravel the sorrow » et « To the Core » donnent carrément le ton, puissance et mélodies en osmose parfaite comme à leur habitude. Les guitares virtuoses sont présentes aussi bien en rythmiques qu’en solos, la basse d’Andrea Arcangeli et la batterie de Fabio Constantino fusionnant à merveille aussi bien dans l’énergie que dans la précision. Les claviers, omniprésents, nous offrent de beaux moments solo, et la voix de Marco Basile, fidèle au style, à peine éraillée, puissante, mélodieuse et parfois haut perchée, sans inutile démonstration technique, car le fort niveau musical du groupe n’est plus à prouver depuis longtemps.

« The calling » se pose déjà comme une pépite de prog intense avec tout ce qu'il faut pour plaire, surtout dotée de lignes de chant impériales. « Second chance » se montre un peu plus commune tandis que « Find your way » possède l'un des refrains les plus fédérateurs de tout l’album, qui rentre instantanément en tête. Quant à « Dominate », on sent une tendance à peine plus heavy-rock dans les riffs, ce qui met encore plus en valeur le refrain simple à mémoriser, prouvant également que les duels guitare-claviers restent toujours aussi virtuoses et performants.

Une pause s’invite avec « Eve », dotée d’un petit côté Satriani époque The Extremist, instrumentale bienvenue qui démontre que les guitares de Simone Mularoni et les claviers de Emanuele Casali restent les pierres angulaires mélodiques du groupe, la partie clavier étant même très jazzy dans l’intention. Puis les épiques « Journey to nowhere » et « Leave all behind » déferlent tels des hymnes metal encore très accessibles, malgré la production toujours massive, et les chœurs se font la part belle sur « Neuromancer », très belle power-ballad qui clôt le disque de la plus belle des façons.

Avec un petit côté emprunté à leurs compatriotes de Secret Sphere dans le côté Power Prog et s’éloignant toujours plus de leurs premières influences Symphony X voire « Malmsteenesque », les chansons se font néanmoins plus classiques que progressives, peut-être moins complexes et plus homogènes que par le passé, évoluant donc vers un accès plus vaste de leur univers, sans pour autant perdre en efficacité et inspiration. Ce « Life » fait d’ores et déjà partie de la famille des grands albums de Heavy mélodique, n’ayant aucunement à rougir aux côtés des maîtres du style.







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