CHRONIQUES ALBUMS

FIFTY ONE frôle les 10 ans d'existence avec son punk rock que l'on qualifiait à l'époque, au début des années 2000, de « punk à roulettes » en référence au skateboard. Et bien le temps passe, mais certaines choses restent, et ce style énergique qui donne envie d'aller vite continue d'être représenté notamment par ce groupe qui sort son nouvel album, « Love Hate ».

On rentre dans le vif de cet album avec un titre instrumental, « Adios Motherfucker », qui dépasse les codes du punk californien. Il y a en effet une bonne dose de métal dans ce titre. L'énergie est au rendez-vous et la technique aussi. L'idée de l'instrumental en ouverture est bonne car cela permet à chaque musicien de prendre sa place. Ce titre est impeccable, totalement maîtrisé. On enchaîne ensuite sur le fond du sujet, le punk rock lumineux avec « Stroke Midnight ». Pas de grosse surprise mais un bon titre qui fait honneur. On a envie de bouger, de secouer la tête et d'enchaîner ces morceaux afin de prendre sa bonne dose d'énergie. On se laisse donc très vite emporter par des « Dead End Situation », « The Irish Punk » ou « In My Head ». GREEN DAY, THE OFFSPRING ou BLINK 182 ne sont jamais très loin mais c'est avec plaisir qu'on écoute ce disque à la sauce indémodable.

FIFTY ONE nous offre une petite bulle d'énergie qu'il faut prendre. Peu importe sa sensibilité musicale, ce style de punk fait toujours du bien avec son énergie solaire. C'est l'heure de prendre sa vitamine D, il est l'heure d'écouter ce « Love Hate » !