NIGHT RANGER
40 Years and a night with a contemporary youth orchestra [ 2023 ]
  Pavillon 666 - metal rock webzine CD Album Live
Durée : 73.00
Style : Hard-Rock US
  Infos :
  Contact label : http://www.frontiers.it
  Contact groupe : https://nightranger.com/
 
 Pavillon 666 - metal rock webzine ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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  Chronique : 02 février 2024 , réalisée par IvanJack25
   
Quarante ans de carrière fêtés en grande pompe avec les services d’un orchestre symphonique, quoi de plus glorieux pour un groupe de Rock, balayant les décennies avec une continuité presque parfaite depuis le début des eighties, hormis un gros break entre 1999 et 2005, affichant douze albums studio au compteur et diffusant son Rock US typé FM avec force et résistance. Que rêver de mieux franchement !
Je rappelle que Night Ranger existe depuis 1979 et a compté dans ses rangs, même brièvement les excellents Reb Beach (Winger, Dokken, Whitesnake), Joel Hoekstra (Whitesnake, Transiberian orchestra) et Deen Castronovo (Journey, Revolution Saints)
 
Ce disque est donc un condensé de leur carrière, puisant dans leurs tubes les plus marquants et n’hésitant pas à insister sur leur début de carrière qui avait marqué les esprits et les ondes de l’époque. Le show commence avec une intro orchestrale suivie de l’énergique (You can still) rock in America, tout droit sorti de 1983. Nous avons droit à « Don’t tell me you love me », gros succès dès le premier album Dawn patrol des californiens, suivent l’excellent « Sentimental Street » et la ballade « Goodbye », tous deux issus du troisième album Seven Wishes. « Call my name » et « When you close your eyes » sont toujours aussi prenants et High Road, l’une des rares chansons récentes du set ici joué permet au public de chanter les yeah yeah yeah à l’unisson avec Jack Blades (chant, basse), frontman émérite à l’origine du groupe avec ses acolytes ici présents Kelly Keagy (batterie, chant) et Brad Gillis (guitare).
 
Mais le grand moment de ce concert est bien le tubesque « Night Ranger », agrémenté d’un solo de batterie gentillet mais sympathique, bientôt accompagné par un solo de guitare qui renforce et qui enchaîne la deuxième partie un peu plus rapide, pour le plus grand bonheur de toute l’audience. A noter l’interplanétaire « Sister Christian » qui fait toujours un effet mélodique incroyable, fédérateur et qui clôt ce show, étonnamment très axé sur leurs trois premiers albums.
 
Les trois vétérans sont accompagnés des deux autres mêmes membres depuis 2011, à savoir Eric Levy aux claviers et Keri Kelli à la deuxième guitare et ensemble, ils distillent leur musique avec beaucoup de feeling et de talent, sans accroc ni perte de vitesse, les Night Ranger en ont encore sous le capot, c’est certain.
 
La grosse interrogation bien présente est en fait l’utilité du fameux orchestre. A peine entend-on quelques montées et descentes de cordes par-ci, quelques doublages de guitares et de claviers par-là mais rien de grandiloquent comme on pourrait s’y attendre dans ce cas de figure, rien d’explosif, aucune surprise, pourtant j’attendais avec impatience une majesté, une osmose entre les mélodies du groupe et l’orchestre qui aurait transcendé tout cela. Peut-être la captation sonore ne rend pas justice au travail collectif des deux parties et qu’il faut être dans l’ambiance pour apprécier le résultat, mais sur disque, rien de franchement différent des versions avec le groupe seul.
 
Night Ranger n’a tout de même rien perdu de sa superbe et prouve avec ce live qu’il reste une pierre angulaire du Rock/Hard-Rock FM, vintage assumé et finement expérimenté ! On prend notre pied à chaque chanson, et là est l’essentiel !







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