DYLATH-LEEN Insecure [ 2002 ] |
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Durée : 43'06 Style : Thrash / Death |
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Chronique : 2004 , réalisée par | ||||
Dylath-Leen fait parti de ces groupes qui ont un style propre, et qui n’ont rien à envier aux grands du genre. La formation originaire de Cambrai joue une musique composée d’une base Thrash/Death, à laquelle vient se greffer de nombreux éléments empruntés au Heavy, au Hardcore et d’autres styles musicaux. J’ai découvert le groupe avec le titre « Mass Blindness and Fabrication ». J’ai tout de suite été séduit par ce morceau direct, aux guitares puissantes et incisives. Le premier point qui participe à l’originalité du groupe, c’est avant tout le chant de Katy, qui alterne entre mélodies claires, qui apportent un peu de fraîcheur, et puissante voix « death ». Et la jeune femme n’a rien à envier aux Angela et autres Cadaveria. Il est difficile de différencier qui chante sur chaque passage, entre Igor et Katy (La voix de Katy a d’ailleurs tellement impressionné le chanteur d’Impaled Nazarène, que ce dernier l’aurait demandé en mariage lors du 8ème festival de la Rotonde à Hirson). Le deuxième point est l’intégration d’un clavier aux sonorités électroniques, qui sait se faire discret quand il faut. Il apporte une dimension nouvelle à certaines parties, et une atmosphère qui participe à la spécificité du groupe. L’album est varié. Même si la lourdeur est très présente sur « insecure » (« Denied », « Blood is thicker than water »), des parties plus mélodiques trouvent leur place (« Criminal Art Extravagance », Enslaved »), et même des parties acoustiques (« Blood is thicker than water », « My Forever Shade »). Les arrangements sont très travaillés, et les morceaux fluides. C’est un premier album abouti que cet « Insecure », et non un simple « premier essai laissant présager du meilleur pour la suite » comme beaucoup d’autres groupes. La production est très bonne. L’album a été enregistré au LB Lab, par Stéphane Buriez. Le son est donc « gros » et puissant, comme on peut s’en douter. Le visuel de l’album reflète le côté plus sombre de la musique du groupe, et est proche des textes. Ces derniers traitent des mondes de Lovecraft et du fantastique en général, de la façon dont on s’échappe de la réalité. En concert, le groupe possède un vrai charisme, que seul l’expérience scénique peut apporter. Et c’est un plaisir pour les yeux autant que pour les oreilles. Dylath-Leen est un grand groupe, il ne lui manque plus qu’une signature pour bénéficier d’un soutient promotionnel digne de sa musique… |
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