EVERDAWN
Venera [ 2023 ]
  Pavillon 666 - metal rock webzine CD Album
Durée : 52.00
Style : Metal symphonique
  Infos :
  Contact label : http://www.frontiers.it
  Contact groupe : https://www.everdawn.org
 
 Pavillon 666 - metal rock webzine ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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  Chronique : 20 décembre 2023 , réalisée par IvanJack25
   
Venera est le deuxième album de ce groupe américain, qui évolue dans un registre quelque peu symphonique. Il a vu défiler un certain Mike Lepond (Symphony X, Silent Assassins) dans ses rangs pour son album précédent.

Il m'a fallu plusieurs écoutes pour vraiment saisir l'essence de l'album, car tout semblait un peu fouillis et désordonné. Les morceaux se succèdent, parfois les refrains prennent la place des ponts, le chant est interrompu par des solos de guitare et de synthé, et l'on trouve très peu de moments de répit à l'intérieur des chansons. La chanteuse Alina Gavrilenko oscille entre un chant clair plutôt grave et une voix lyrique de soprane, sans trouver de juste milieu dans son interprétation.

Cependant, après plusieurs immersions dans ces quinze morceaux (qui sont nombreux !), j'ai toujours un peu le même sentiment. Le chant est si versatile qu'il est difficile de suivre le fil des couplets et des refrains. Aucune mélodie ne s'installe vraiment en tête, les compositions semblent décousues, les morceaux s'enchaînent sans réelle cohésion, et parfois, quand on pense qu'une chanson va se terminer, un pont ou un couplet/refrain refait surface pour prolonger le tout. Ce manque de constance engendre un sentiment d'ennui, une inconstance qui plane sur cette musique pourtant pas si technique, mais mal agencée.

Pourtant, cela aurait pu être excellent. Le style peut être comparé aux premiers albums de Xandria ou à ceux de Nightwish à l'époque Anette Olzon. Les musiciens sont talentueux, le batteur excelle dans ses rythmiques, alternant entre heavy classique, metal symphonique et parfois progressif, avec des breaks alambiqués exécutés à la perfection. Les guitares sont virtuoses et inspirées, et les claviers occupent une place importante, tant en accompagnement qu'en solo, utilisant diverses sonorités, tantôt vieillies par le temps, tantôt lumineuses et modernes. Même le chant, bien que unique, avec les différents timbres d'Alina, est mélodieux. Cependant, il reste difficile de la suivre dans ses explorations vocales.

Un dernier reproche concerne le morceau "Truer words ever spoken", qui dépasse les douze minutes et semble mélanger au moins trois parties de morceaux différents avec des accents slaves et folkloriques. Ce fourre-tout n'apporte aucun intérêt et, une fois de plus, est bien trop long et disparate. Sincèrement, c'est une blague ? Pourquoi faites-vous ça ?

En réalité, la production impeccable et homogène sauve les meubles. Tout est clair, puissant et mélodieux. Un son un peu plus amateur aurait pu rendre cet album terne et complètement déconnecté. Une mention spéciale également pour les illustrations magnifiques, dont la pochette flamboyante rend ce disque attrayant au premier abord. Peut-être que la musique d'Everdawn attirera les aficionados du style, mais il existe tant de groupes sublimes dans ce registre qu'il est toujours plus difficile de se démarquer. Everdawn n'arrive malheureusement pas à la cheville de ces références.
 
 
Line Up :
Alina Gavrilenko - chant
Richard Fischer - guitares
Alan D'Angelo - basse
Dan Prestup - batterie
Boris Zaks - claviers



https://youtu.be/7tnvRIeqNVs?si=ag6lWJpblKw184n4




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